À partir du , durant le génocide orchestré par les Jeunes-Turcs au pouvoir, la population arménienne de Vakif, comme celle de huit autres villages de la région[3], s'organise, fuit vers le mont Moïse et résiste aux forces armées ottomanes pour échapper aux déportations et aux tueries[4] ; les villageois ont en effet été informés par un survivant de la manière dont Zeytoun a été vidée de sa population arménienne[3], et la décision de résister n'a été prise que « lorsque ses leaders ont acquis la certitude que les autorités allaient les envoyer à la mort »[5]. Mais le 12 septembre, à court de vivres et de munitions, les quatre à six mille Arméniens restants sont évacués par la marine française pour Port-Saïd en Égypte[4].