Elle commence sa carrière dans la publicité avec Sylvain Brossard et crée l'agence Brossard-Frossard. Sous l'influence de Sylvain Brossard alias Sylli, elle se met à la bande dessinée. Elle adopte le pseudonyme « Véronik » pour la bande dessinée[1]. Elle illustre divers courts récits dans Circus Hors série, dans Tout va bien et dans Swiss Brothers (1978)[1]. Elle publie également dans B.D. et dans Ah ! Nana[2].
Matricule 45 000 est sa première grande bande dessinée, elle la publie dans la revue Circus en 1979, sur un scénario de Jean-Pierre Andrevon[1] ; elle paraît aussi en album, en 1982[3]. Véronik en dessine la suite Neurones Trafic, publiée en 1985[1],[3].
Véronik dessine ensuite le premier épisode de Lou Strass en 1987, encore pour Circus, sur un scénario de Jan Bucquoy[1]. Il est publié en album en 1988[4]. Mais la série est interrompue sur plainte de lecteurs trouvant que Bucquoy et Véronik sont allés trop loin ; Véronik en est découragée et envisage d'arrêter[5].
Elle conçoit alors plusieurs bandes dessinées pour la prévention du Sida, à la demande de Aide Suisse Sida. Elle contribue en 1995 à illustrer l'encyclopédie Les plus belles histoires du monde[2].
Véronik Frossard DeRose s'oriente plus vers la peinture à partir de 1992, et s'y consacre à partir de 1995. Elle ouvre un atelier-galerie à Oron-la-Ville en 1997, organise des expositions et enseigne le dessin[2].