Cette coalition est formée le et regroupée autour de l’ancien Premier ministreToshiki Kaifu qui fut le candidat le des forces d'opposition non-communistes au poste de chef du gouvernement contre le socialisteTomiichi Murayama, élu grâce à la formation d'une « grande coalition » entre le Parti socialiste japonais (PSJ), le PLD et le Nouveau Parti pionnier (NPP). Elle est composée de petits partis de législateurs conservateurs et/ou libéraux plutôt en faveur des réformes des cabinets de Morihiro Hosokawa et Tsutomu Hata, au pouvoir entre août1993 et juin1994 grâce à une large coalition « anti-PLD, anti-communiste », mais qui n'ont quitté le Parti libéral-démocrate qu'au cours de l'année 1994 soit pour rejoindre la majorité favorable à Hosokawa puis Hata avant leurs chutes respectives en avril et juin, soit plus tardivement encore (fin juin, comme Toshiki Kaifu) en réaction à la formation du cabinet du socialiste Tomiichi Murayama et de la « grande coalition ».
La coalition se dissout en même temps que les partis la constituant le , à la veille de l’inauguration du Shinshintō, afin de participer à la formation de ce nouveau grand parti d'opposition. Seuls Kōji Kakizawa et Shizuo Satō du Parti libéral et Yūji Tsushima du Comité de la volonté ne participent pas au Shinshintō : ce dernier devient indépendant puis rejoint le PLD dès 1995, Kakizawa et Satō participent quant-à-eux à la création de la Ligue libérale (自由連合, Jiyū Rengō?) avant de retourner eux aussi au PLD en 1995. Peu de temps après la formation du Shinshintō, plusieurs des anciens membres de l'Union pour une réforme libérale retournent rapidement au PLD, tout particulièrement ceux ayant servi pendant un certain temps dans un ministère.
Partis et parlementaires
Voici la liste des partis constituant l'Union pour une réforme libérale, et leurs parlementaires respectifs :