Pour découvrir ce que c'est qu'être père, David Gordon (John Cusack) pense adopter un orphelin alors que son entourage le lui déconseille, face aux difficultés d'élever un enfant seul. Ce dernier prétend venir d'une planète lointaine, et reste donc à longueur de journée dans une grande boîte pour se protéger du soleil. Plusieurs phénomènes vont ainsi pousser David à croire aux origines du jeune orphelin, nommé Dennis (Bobby Coleman). Grâce à l'aide de sa sœur et de la meilleure amie de sa femme décédée, il va découvrir ce qu'est l'amour paternel.
Fiche technique
Titres francophones : Un enfant pas comme les autres (France) et L'Enfant de Mars (Québec)
Source et légende : version française (VF) sur RS Doublage[4] et version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[5]
Autour du film
Ce film marque la dixième collaboration à l'écran de John et Joan Cusack, frère et sœur dans la vraie vie. John Cusack a tout de suite accepté, après avoir lu le scénario, de jouer dans cette adaptation, qu'il a trouvé aussi touchante qu'intrigante :
« J'ai trouvé cette histoire aussi touchante qu'intrigante. Elle traite des rapports entre un homme et un petit garçon adopté, chacun tentant de comprendre et d'apprivoiser l'autre. J'ai aimé l'idée de cette relation parce qu'elle fait la part belle au jeu des acteurs. Cette histoire est à la fois moderne et fascinante, notamment grâce à ce petit garçon hors norme qui ne parvient pas à s'intégrer au monde. Il pense venir d'une autre planète et cette idée m'a semblé très intéressante. C'est une fable, une métaphore sur la solitude et sur notre incapacité à trouver notre place ici-bas. J'ai trouvé ça à la fois magnifique et émouvant[6]. »
« le film de Menno Meyjes est aussi gentillet qu'insipide […] le scénario en rajoute tant dans le sentimentalisme et dans les péripéties les plus attendues […] qu'on est vite écœurés[13]. »
« Le scénario se maintient en équilibre entre l'hypothèse fantastique qui ferait de Dennis un cousin humanoïde de E.T., et la leçon de choses sur les difficultés de l'adoption. […] Cette ambivalence du récit est charmante, avant de se faire exaspérante. L'étrangeté et le quotidien sont faits pour cohabiter sous le même toit. Mais ici, chaque registre part de son côté[14]. »
« Plutôt que d’exister sous forme de livre puis de film, cette histoire dégoulinante de bons sentiments aurait trouvé un terrain d’expression adéquat dans une émission de Mireille Dumas[16]. »