Franziska est née le dans une famille pauvre[2]. Son père travaillait comme journalier et sa mère s'occupait de leurs enfants. Lorsqu'elle eut six ans, Ulrich Nisch reconnut officiellement être son père. Sa famille déménagea à Unterstadion, Allemagne. En grandissant, Franziska n'eut d'autre choix que d'aider ses parents et nombreux frères et sœurs en offrant ses services aux familles environnantes. À l'âge de douze ans, elle quitta l'école et trouva une place comme servante dans une famille d'instituteurs en Suisse[3]. Elle fut décrite comme une personne pleine de joie de vivre et de piété se rendant souvent à la chapelle pour prier.
Tombée gravement malade en 1903, elle fut admise à l'hôpital et soignée par les religieuses d'Ingenbohl. À leur contact, elle prit la décision de rejoindre cette congrégation. À l'âge de 22 ans, persuadée que sa véritable vocation était de devenir religieuse, elle prit le voile et prononça ses vœux le . Elle rejoignit le couvent de Hegne près du Lac de Constance.
Devenue sœur Ulrika, elle travailla dans les cuisines d'un hôpital de Bühl et de Baden-Baden où elle demeura jusqu'en 1912[4]. Atteinte de tuberculose et gravement malade, elle vint finir sa vie à Hegne dans la prière et la contemplation. Elle mourut le , à l'âge de 30 ans à l'hôpital pour religieuses. Sa tombe se trouve dans la crypte du couvent de Hegne dans la ville de Allensbach[1].
Béatification
Le procès de béatification commençe en 1952, à Fribourg à l'occasion d'une rencontre du tribunal diocésain local. Après que le Pape Jean-Paul II ait reconnu « l'héroïcité de ses vertus » et l'ait fait entrer au rang des « Vénérables » en 1984, le procès est officiellement achevé, le [5] où Soeur Ulrika est reconnu « Bienheureuse ».
↑(de) Hans Peter Rhomberg, Heilige und die Kunst des Heilens: Heilige, Selige und Ordensgründer in der Medizin, Kunstverl. Fink, (ISBN978-3-89870-453-3, lire en ligne)