Le Traité de Tien-Tsin, orthographié Tianjin en pinyin, également appelé le Traité de Paix, d'amitié et de commerce entre la Chine et la France[1], signé le à Tianjin, entre la Troisième République française (1870-1940) et l'Empire chinois de la Dynastie Qing (1644-1911) met officiellement fin à la guerre franco-chinoise. Le traité en dix articles reprend avec plus de détails le premier accord de Tien-Tsin, signé entre la France et la Chine le . Selon l'article 2, la Chine reconnaît le protectorat français sur l'Annam et le Tonkin établis par le traité de Hué en , et abandonne explicitement ses propres prétentions de suzeraineté sur le Viêt Nam[1]. Le traité formalise ainsi la victoire de la France dans la guerre franco-chinoise. Il fait partie des traités inégaux que différentes puissances coloniales occidentales imposèrent à la Chine, à la Corée, au Japon de l'époque d'Edo et aux pays d'Indochine, puis que le Japon de l'ère Meiji imposa à son tour à ses voisins.
Annexes
Notes et références
↑ a et b« Treaty of Peace, Friendship and Commerce between China and France », sur npm.gov.tw« The treaty in which the Ch'ing Court forfeits its suzerainty over Vietnam to France, which inspires Dr. Sun Yat-sen to pursue revolutionary course against the Ch'ing Empire. »