La race s'est formée à la fin du XIXe siècle[1],[2]. Elle a évolué à partir d'un type plus fin que les habituels chevaux de trait des pays occidentaux, capable de se déplacer au trot[3]. Dans un premier temps, des croisements entre juments locales hongroises et étalons Noriker sont pratiqués[1]. La race est par la suite influencée par le Percheron et l'Ardennais[1]. Ces chevaux de trait métissés deviennent nombreux dans les régions de Vas, Zala et Somogy, ainsi que dans certaines zones du comitat de Sopron[3].
Le trait hongrois dispose d'un stud-book[2], qui a absorbé les races Pinkafeld et Mura[1]. En 1994, il ne reste plus que 395 individus enregistrés[2].
Description
La base de données DAD-IS enregistre une taille moyenne de 1,54 m chez les femelles comme chez les mâles, pour un poids médian de 650 kg[2]. CAB International cite une large fourchette de tailles, allant de 1,42 m à 1,72 m, pour un poids moyen de 800 kg[1].
La robe est le plus souvent baie sous toutes les nuances, ou bien grise[2], le gène Dun étant possible[1].
Les chevaux sont testés sur leur force de traction, et leurs allures au pas et au trot[1].
En 2012, l'effectif enregistré est de 1 073 têtes[2]. La race est signalée en danger d'extinction (2018) sur DAD-IS[2]. L'étude menée par l'Université d'Uppsala pour la FAO et publiée en août 2010 signale le Hungarian Cold-blood comme race locale européenne[4].
(en) « Magyar Hidegvéru / Hungary (Horse) », Domestic Animal Diversity Information System of the Food and Agriculture Organization of the United Nations (DAD-IS)
[Novotni 2005] (hu) Péter Novotni, Lótartás a családban [« L'élevage de chevaux en famille »], Budapest, Gazda, , 152 p. (ISBN963-7445-56-0)
[Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN1-84593-466-0, OCLC948839453), « Hungarian Draught », p. 473.