Il est élaboré sur le modèle de la convention de Kanagawa, signée entre les États-Unis et le Japon, mais il inclut une clause de délimitation des frontières[2] qui est la première entre les deux pays.
Il a défini la frontière entre les deux pays comme passant par le détroit de Vries entre les îles d’Iturup et d’Ouroup dans les îles Kouriles, tandis que Sakhaline devient une possession commune reconnaissant officiellement ce qui était la frontière de facto depuis le XVIIIe siècle[3]. Un autre aspect du traité ordonne l’ouverture des trois ports japonais de Nagasaki, Shimoda et Hakodate à la flotte russe.