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	Toshiko Abe ; 阿部俊子
	; Toshiko Abe en 2020.
Fonctions
Ministre japonaise de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie
	En fonction depuis le 1er octobre 2024; (2 mois et 21 jours)
Premier ministre	Shigeru Ishiba
Gouvernement	Ishiba
Prédécesseur	Masahito Moriyama
Représentante du Japon
	En fonction depuis le 10 novembre 2021; (3 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection	31 octobre 2021
Circonscription	Représentation proportionnelle
Législature	49e
	22 octobre 2017 – 10 novembre 2021; (4 ans et 19 jours)
Élection	22 octobre 2017
Circonscription	3e d'Okayama
Législature	48e
Prédécesseur	Takeo Hiranuma
Successeur	Shōjirō Hiranuma (ja)
	11 septembre 2005 – 22 octobre 2017; (12 ans, 1 mois et 11 jours)
Élection	11 septembre 2005
Réélection	30 août 2009; 16 décembre 2012; 14 décembre 2014
Circonscription	Représentation proportionnelle
Législature	44e, 45e, 46e et 47e
Vice-ministre de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie
	14 décembre 2023 – 1er octobre 2024; (9 mois et 17 jours)
Premier ministre	Fumio Kishida
Gouvernement	Kishida II
Prédécesseur	Shūhei Aoyama (ja)
Successeur	Arata Takebe (ja)
Vice-ministre des Affaires étrangères
	4 octobre 2018 – 13 septembre 2019; (11 mois et 9 jours)
Premier ministre	Shinzo Abe
Gouvernement	Abe IV
Prédécesseur	Kazuyuki Nakane (ja) et Masahisa Satō (ja)
Successeur	Keisuke Suzuki (ja) et Kenji Wakamiya (ja)
Vice-ministre de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche
	4 septembre 2014 – 5 octobre 2015; (1 an et 1 jour)
Premier ministre	Shinzo Abe
Gouvernement	Abe II et III
Prédécesseur	Takamori Yoshikawa et Taku Etō (ja)
Successeur	Yoshitaka Itō (ja) et Ken Saitō
Secrétaire parlementaire chargée des affaires étrangères
	26 décembre 2012 – 30 septembre 2013; (9 mois et 4 jours)
Gouvernement	Abe II
Prédécesseur	Hirotami Murakoshi (ja), Naoki Kazama (ja) et Kazuyuki Hamada (ja)
Successeur	Hirotaka Ishihara, Takao Makino (ja) et Seiji Kihara (ja)
Biographie
Date de naissance	19 mai 1959 (65 ans)
Lieu de naissance	Ishinomaki (Préfecture de Miyagi, Japon)
Nationalité	Japonaise
Parti politique	PLD
Diplômée de	Université de l'Alabama à Birmingham; Université de l'Illinois à Chicago
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Toshiko Abe (阿部俊子, Abe Toshiko^?), née le 19 mai 1959, est une femme politique japonaise, représentant la préfecture d'Okayama à la Chambre des représentants du Japon pour le parti libéral démocrate japonais. Elle est nommée plusieurs fois à des fonctions secondaires dans différents gouvernements Abe depuis 2012, avant d'être nommée Ministre de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie en octobre 2024 dans le gouvernement Ishiba.

Jeunesse et carrière pré-électorale

Abe nait le 19 mai 1959 dans la ville d'Ishinomaki, dans la préfecture de Miyagi, où elle effectue sa scolarité et décroche un diplôme de diététicienne^[1]. En tant que fille aînée, elle est tout d'abord pressentie à la succession de l'entreprise de son père, spécialisée dans les matériaux de construction et le béton prêt à l'emploi. Peu intéressée, elle décide à 24 ans de devenir infirmière, un métier qui l'intéressait dès le collège^[1]. Elle décide de se spécialisé dans l'accompagnement des personnes âgées, et poursuit ses études aux États-Unis pour maîtriser l'anglais^[1].

À 32 ans, elle retourne au Japon pour co-diriger une résidence de soins pour personnes âgées basée sur le modèle américain, avec des patients internationaux^[1]. À la suite de cette expérience, elle décide de se lancer en politique. Elle devient tout d'abord conseillère municipale, puis professeur d'université et vice-présidente de l'Association japonaise des soins infirmiers en 2003^[1]^,^[2]^,^[3].

Carrière électorale

Elle rejoint le Parti libéral-démocrate en 2005, pensant que l'Association japonaise des soins infirmiers devait s'associer au parti au pouvoir pour changer la situation^[1]. De plus, elle est également inspirée par d'autres femmes entrées récemment en politique, comme Satsuki Katayama ou Yukari Satō (en)^[1]. Après un entretien avec Shinzō Abe, qui lui indique que le PLD ne soutient plus Takeo Hiranuma dans la troisième circonscription de la préfecture d'Okayama, elle obtient l'investiture du parti dans la circonscription^[1]. Elle est finalement élue à la relance proportionnelle, à l'issue des élections législatives japonaises de 2005. Elle est l'une des dix enfants de Koizumi à être réélue en 2009, toujours à la relance proportionnelle, puis en 2012^[1], puis en 2014^[4].

En 2017, le PLD ne donne pas l'investiture à Abe, qui se présente contre le fils de Takeo Hiranuma, Shōjirō Hiranuma (ja). En effet, le parti décide de soutenir le gagnant de l'élection^[5]. Elle est donc élue pour représenter la troisième circonscription de la préfecture d'Okayama à la suite de cette élection sans étiquette, mais siège sur les bancs du PLD durant la 48^e législature de la Diète^[6]. Ce duel a de nouveau lieu lors des élections législatives japonaises de 2021, et est cette fois remporté par Hiramura, qui s'encarte par la suite au PLD. Abe conserve néanmoins un siège à la Diète, toujours grâce à la relance proportionnelle^[7].

À la suite de l'affaire de la caisse noire japonaise 2023-2024, plusieurs membres du gouvernement Kishida II démissionnent, éclaboussés par les différents scandales. Toshiko Abe remplace ainsi Shūhei Aoyama (ja) au poste de vice-ministre de l'Éducation de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie en décembre 2023, et rejoint le gouvernement Kishida^[8]^,^[3].

Lors des élections à la présidence du Parti libéral-démocrate japonais de 2024, Abe soutient Katsunobu Katō^[9].

Prises de position

Un temps proche de l'ancien Premier ministre Tarō Asō, elle rejoint sa faction à la Diète en 2017^[10], mais quitte cette dernière en 2022^[11].

Comme la majorité des représentants de son parti, elle fait la promotion des Abenomics, politique économique japonaise promue par le Premier ministre Shinzō Abe, qu'elle soutient. Elle estime également que l'énergie nucléaire est nécessaire à la contribution énergétique japonaise pour le moment, même si l'armement nucléaire ne devrait pas être envisagé. En outre, elle souhaite une révision de la Constitution antimilitariste du Japon^[12].

Elle soutient également le maintien des femmes dans la famille impériale japonaise, même après leur mariage, ainsi que l'ascension d'une femme sur le trône de Chrysanthème^[13].