Le film est une adaptation du roman Commanche de David Appel.
Synopsis
White, un jeune indien d'une tribu Sioux, cherche à se faire accepter parmi les adultes. Pour cela, il décide de capturer un cheval sauvage qu'il baptise Tonka, « grand ». Mais son oncle Yellow Bull profite de son âge pour s'approprier l'animal et le torturer. White Bull préfère alors rendre sa liberté au cheval qui rejoint sa horde, mais elle est capturée par l'armée américaine, le 7e de cavalerie dans le bataillon du lieutenant-colonel George Armstrong Custer.
Le capitaine Miles Keogh reconnaît l'animal des Indiens, le prend sous sa responsabilité et le baptise Comanche. White Bull apprend le destin de Tonka et se faufile dans le fort pour reprendre son cheval, mais il est vu par le capitaine. Plus tard, l'animal Tonka/Comanche prend part à la bataille de Little Big Horn. Il est le seul survivant du bataillon de Custer.
« Comanche », la monture du capitaine Keogh, « seul survivant du bataillon de Custer .»
Le film est inspiré d'un fait réel en marge de la bataille de Little Big Horn le , le seul survivant du bataillon du lieutenant-colonel George Armstrong Custer est un cheval, nommé « Comanche », ayant appartenu au capitaine Keogh.
Pour Leonard Maltin, le film souffre d'un important manque de cohésion en raison du changement brutal de décor entre la période indienne et celle de la cavalerie américaine[1]. Ainsi la sympathie engagée avec le jeune White Bull disparaît lorsque le cheval devient celui du capitaine Kheog accompagné d'un sentiment négatif logique du spectateur[1]. Le lieutenant-colonel Custer est dépeint comme un anti-amérindien maniaque voulant « tuer tous les Indiens, » amis ou ennemis[1]. De plus, la promotion du film a été centrée sur le fait que Tonka/Comanche est le seul survivant de la bataille mais ceci est erroné car ce cheval est le seul survivant du bataillon de cavalerie et White Bull a aussi participé à la bataille et a cependant survécu[1]. Le pire, selon Maltin, réside dans la dernière scène où le jeune brave indien devient un membre honoraire de la 7e cavalerie[5]. Toutefois, il considère la prestation de Sal Mineo en indien convaincante[5].
Steven Watts note que les populations indiennes sont présentées par le studio de manière positive, ce qui est assez rare dans les westerns de l'époque[7].