Il a critiqué les prétentions de structuralistes comme Roman Jakobson ou Roland Barthes à expliquer la littérature uniquement par le biais de la linguistique (Le Mirage linguistique et De Barthes à Balzac, qui revient sur S/Z)[3]. Mais Pavel est surtout connu pour son emploi de la théorie philosophique des mondes possibles pour étudier les univers de fiction. Il a ainsi contribué à lancer des questionnements sur les rapports entre les univers fictionnels et les univers de référence, sur l'ontologie des personnages et sur la valeur de vérité de la fiction.
Œuvre
Romans
Le Miroir persan, Paris : Denoël & Montréal : Quinze, 1978.
La Sixième Branche, Paris : Fayard, 2003.
Essai
Fragmente despre cuvinte, essai, Bucarest : Editura pentru literatura, 1968.
Inflexions de voix, essai, Montréal : Presses de l'Université de Montréal, 1976.
Critique et histoire littéraire
La Syntaxe narrative des tragédies de Corneille: Recherches et propositions, Paris : Klincksieck & Ottawa : Éditions de l'Université d'Ottawa, 1976.
The Poetics of Plot: The Case of English Renaissance Drama, Minneapolis : University of Minnesota Press, 1985.
Univers de la fiction, Paris : Seuil, coll. « Poétique », 1988.
Le Mirage linguistique, Paris : Minuit, 1988.
L’Art de l’éloignement. Essai sur l’imagination classique, Paris : Gallimard, 1996[4],[5],[6].
avec Claude Bremond, De Barthes à Balzac. Fictions d’un critique et critiques d’une fiction, Paris : Albin Michel, 1998.
La Pensée du roman, Paris : Gallimard, 2003 ; nouvelle éd. revue, coll. « Folio essais », 2014[7],[8],[3].
Comment écouter la littérature ?, Paris, Fayard, coll. « Leçons inaugurales du Collège de France », (lire en ligne).
↑ a et b« Le roman doit "saisir l'individu dans sa difficulté d'habiter le monde". Un entretien avec Thomas Pavel, professeur de littérature française et comparée à Chicago », Le Monde, (lire en ligne).
↑Jean-Didier Wagneur, « Se faire grec pour se voir. Par un professeur de l'université de Princeton, une archéologie des fictions du classicisme et de leur prédilection pour l'Antiquité », Libération, (lire en ligne).