Il est né à Newtownstewart, dans le comté de Tyrone, en Irlande, et est le fils aîné du révérend James Maclear et de Mary Magrath[2] En 1808, il est envoyé en Angleterre pour suivre une formation dans le domaine médical. Après avoir passé ses examens, en 1815, il est admis au Royal College of Surgeons of England. Il travaille ensuite comme chirurgien à l'infirmerie de Bedford.
En 1823, il s'associe avec son oncle à Biggleswade (Bedfordshire). Deux ans plus tard, en 1825, il se marie avec Mary Pearse, fille de Theed Pearse, greffier de la paix du comté de Bedford.
Maclear a un intérêt marqué pour l'astronomie amateur et entame une longue association avec la Royal Astronomical Society, dont il deviendrait fellow. En , lorsque le poste devient vacant, il est nommé astronome de Sa Majesté au cap de Bonne-Espérance et y arrive à bord du Tam O'Shanter, avec son épouse et ses cinq filles, pour prendre ses nouvelles fonctions en 1834. Il travaille avec John Herschel jusqu'en 1838, effectuant un recensement du ciel de l'hémisphère sud et continue à effectuer d'importantes observations astronomiques pendant plusieurs décennies[3]. Les Maclear et les Herschel ont noué une étroite amitié, les épouses étant unies par les occupations inhabituelles de leurs maris et par le fait d'élever une grande famille. Mary Maclear, comme Margaret Herschel, était d'une beauté remarquable et dotée d'une intelligente remarquable ; elle souffrait toutefois d'une surdité extrême.
En 1750, l'abbé Nicolas Louis de Lacaille avait mesuré un arc méridien detriangulation au nord du Cap pour déterminer la figure de la Terre et avait constaté que la courbure de la Terre était moins profonde sous les latitudes sud que sous les latitudes nord correspondantes. Sir George Everest visite le Cap en 1820 et visite le site des mesures de La Caille. D'après son expérience dans l'Himalaya, il pense que la présence de montagnes massives au Cap aurait pu fausser les mesures de Lacaille. Entre 1841 et 1848, Maclear serait occupé à effectuer des relevés géodésiques dans le but de recalculer les dimensions et la forme de la Terre. Il fait installer un poste de triangulation (qui porte aujourd'hui son nom[4]) au sommet de la montagne de la Table ; il a servi à la vérification des calculs de Lacaille.
Il est devenu un ami proche de David Livingstone et ils partagent un intérêt commun pour l'exploration de l'Afrique. Il a réalisé de nombreuses autres activités scientifiques, notamment la collecte de données météorologiques, magnétiques et des marées.
En 1861, sa femme meurt. Deux ans plus tard, il reçoit une pension, mais ne se retire de l'observatoire qu'en 1870. Il vit ensuite à Grey Villa à Mowbray. En 1876, il perd la vue et il meurt trois ans plus tard au Cap, en Afrique du Sud. Il est enterré aux côtés de son épouse dans l'enceinte de l'Observatoire royal[3].
Publications
En traduction française
Description du phare du Cap des Aiguilles et de la côte qui l'avoisine : instructions nautiques, trad. Benoît Darondeau, Paris, P. Dupont, 1849 (OCLC949371265)
En ligne
Verification and extension of La Caille's arc of meridian at the Cape of Good Hope, 1866 : vol. 1 ; vol. 2