A deux reprises, en 1345 et 1350, il est chargé d'estimer le nombre de chevaux disponibles avant une campagne, une responsabilité qui incombe à des chevaliers compétents, assistés d'un clerc chargé de rédiger des copies en latin et en français, à fin notamment de remboursement si la monture est perdue au combat[1].
En 1349, alors qu'il dirige une force anglo-gasconne de 500 cavaliers à la rescousse de la garnison du château de Lusignan[3], Thomas Coke est intercepté à Lunalonge par une armée poitevine, dirigée par Jean de Lille, sénéchal du Poitou. C'est scindés en trois corps de cavalerie que les quelque 1 500 Poitevins[4] abordent les Anglo-Gascons. Ceux-ci procèdent à un petit mouvement de retrait, mettent pied-à-terre[5] et envoient leurs montures vers le train de bagages à l'arrière. Les Poitevins contournent alors l'armée de Thomas Coke pour attaquer par l'arrière. Les assauts des deux premières colonnes sont repoussés par les combattants à terre, qui se sont formés en schiltron et utilisent leurs lances comme piques improvisées, infligeant au camp français de lourdes pertes[6]. La troisième colonne reste prudemment à l'écart, tablant sur un faux pas ultérieur des Anglo-Gascons. À la tombée de la nuit, elle se retire à Lusignan avec les chevaux capturés. 300 Poitevins ont été tués et beaucoup capturés, dont Jean de Lille et Jean de Boucicault[7].
Thomas Coke est nommé capitaine de Villefranche en 1350.
Il meurt avant son père et son fils unique, un autre Thomas, lui même mort sans postérité[2].
Références
↑ abc et dFrançoise Lainé et Philippe Challet, « Les sénéchaux de Gascogne : des hommes de guerre ? (1248-1453) », Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, vol. 29, no 1, , p. 207–227 (DOI10.3406/shmes.1998.1747, lire en ligne, consulté le )
Bernard Burke et John Burke, A Genealogical and Heraldic History of the Extinct and Dormant Baronetcies of England, Ireland, and Scotland, J. R. Smith,
Charles Oman, A History of the Art of War in the Middle Ages : 1278-1485 A.D., Londres, Greenhill Books, , 459 p. (ISBN978-1-85367-332-0, lire en ligne)