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En juin 2018, il est annoncé qu'Edgar Wright va réaliser un documentaire sur les Sparks, produit par MRC et Complete Fiction[3]. Le cinéaste britannique se présente comme un grand fan du groupe, qu'il a découvert dans Top of the Pops en 1979 : « Je me rappelle de cette image des Sparks interprétant The Number One Song in Heaven en 1979. […] Durant mon adolescence, j’achetais des compilations de glam rock, et j’y retrouvais encore les Sparks. Mais ces Sparks ne ressemblaient pas aux Sparks d’avant. Je me suis demandé s’il s’agissait du même groupe. Évidemment à l’époque pré-internet, il était plus difficile de faire un travail de recherche sur la musique. [...] Les Sparks restaient un éternel mystère à mes yeux[4]. » C’est lors d’un concert du groupe, auquel il assiste avec Phil Lord, qu’Edgar Wright a lancé l’idée du documentaire :
« J’ai dit à Phil que la seule chose dont ces gars avaient besoin pour être aussi célèbres qu’ils devraient l’être, c’était un documentaire, une vue d’ensemble. Parce que pour les gens qui veulent s’intéresser aux Sparks mais qui ne savent pas par où commencer, ne serait-ce que penser aux 25 albums est un défi de taille[4]. »
Le réalisateur-scénariste contacte ensuite le groupe via Twitter : « J’étais choqué de voir qu’ils avaient un compte Twitter. Pour moi, ils étaient les J. D. Salinger du rock : bien qu’ils soient omniprésents, ils semblaient également insaisissables et énigmatiques. On pourrait penser qu’ils n’existent pas vraiment, qu’ils sont comme des personnages imaginaires. » Auparavant, les Sparks avaient toujours refusé les propositions de films[4].
Edgar Wright tourne près de 12 heures d’interviews avec Ron et Russell Mael pendant deux ans. Près de 80 interviews ont ensuite lieu à Londres, Los Angeles, San Francisco, Bruxelles et New York avec des collaborateurs, des associés et des fans — célèbres ou non — du groupe. Edgar Wright a réalisé 79 de ces interviews en personne, seule celui de Jane Wiedlin (membre des Go-Go’s), a été faite via Skype[4].
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Le film reçoit des critiques globalement très positives. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 95% d'opinions favorables pour 142 critiques et une note moyenne de 7,9⁄10[6]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 80⁄100 pour 31 critiques[7].
En France, le film obtient une note moyenne de 3,8⁄5 sur le site AlloCiné, qui recense 12 titres de presse[8].