Ethel Smyth rejoint la Women's Social and Political Union[2] et elle compose en 1910 la musique de cette marche, dont les paroles sont l’œuvre de l’écrivaine féministe Cicely Hamilton[2], et qu'elle dédie à la WSPU. Elle est interprétée pour la première fois le pour accueillir des suffragettes à leur sortie de prison[3],[4].
Ethel Smyth dirige également l'œuvre lors d'un rassemblement au Royal Albert Hall le [5].
En 1912, elle est condamnée à deux mois de prison pour avoir cassé la fenêtre de la résidence d'un secrétaire d’État lors d’une manifestation[6]. Dans la prison de Holloway, elle dirige une représentation mémorable de la March of the Women, comme l'écrit le chef d'orchestreThomas Beecham après une visite qu'il lui rendit : « Quand je suis arrivé, le gardien de la prison était pris d’un fou rire. Il m’a dit « Entrez dans le quadrilatère. » Il y avait… une douzaine de dames, marchant de long en large et chantant fort. Le gardien me montra une fenêtre où se trouvait Ethel ; elle était penchée, et dirigeait vigoureusement avec une brosse à dents, se joignant au chœur sur sa propre chanson[6]. »
Versions
La partition est publiée pour la première fois en 1911 dans une version pour voix de femmes à l'unisson avec accompagnement de piano ad libitum[7].
Jory Bennett et Ronald Crichton (éd.), The Memoirs of Ethel Smyth: Abridged and Introduced by Ronald Crichton, with a list of works by Jory Bennett, Harmondsworth, Viking, 1987. (ISBN0-670-80655-2).
Louise Collis, Impetuous Heart: the Story of Ethel Smyth, Londres, W. Kimber, 1984. (ISBN978-0-7183-0543-7).
Elizabeth Crawford, The Women's Suffrage Movement: a Reference Guide, 1866–1928, Londres, Routledge, 2001. (ISBN0-415-23926-5).
Sophie Fuller, Pandora Guide to Women Composers, Londres, Pandora, 1994. (ISBN0-04-440897-8).
Martin Pugh, The March of the Women: A Revisionist Analysis of the Campaign for Women's Suffrage, 1866-1914, Oxford University Press, 2000.
↑ a et b(en) Maggie Andrews et Janis Lomas, Hidden Heroines : The Forgotten Suffragettes, The Crowood Press, , 224 p. (ISBN978-0-7198-2762-4, lire en ligne)
↑ a et b(en) The Memoirs of Ethel Smyth : Abridged and Introduced by Ronald Crichton, with a list of works by Jory Bennett, New York, Viking, (lire en ligne), p. 378
↑The Daily Telegraph, King Albert's Book, London: Houder and Staoughton, (lire en ligne), p. 67