Il s'agit de la plus importante foire du monde dans sa catégorie. La 31e édition s'est tenue du 10 au et a ouvert ses rangs à l'art contemporain[1].
Histoire et évolution
La TEFAF est associée à une image de haut-de-gamme dans le secteur de l’art et de l'antiquité. Sa principale concurrente est la BRAFA, foire plus ancienne mais de dimensions plus réduites, qui se tient à Bruxelles au mois de janvier de chaque année.
En raison de son succès au fil des années, l'ouverture à de nouveaux exposants, et plus particulièrement aux plus jeunes d'entre eux, est très difficile, compte tenu d'une liste d'attente importante. Afin de remédier à cette situation et à la demande de son président, le comité exécutif de la foire a créé depuis 2008 le TEFAF Showcase, un lieu d'exposition spécial situé dans le hall ouest du MECC et réservé aux jeunes marchands d'art (entre 5 et 10), sélectionnés parmi moins d'une centaine de candidats retenus[2].
L'édition 2008, la 21e, hébergeait 227 marchands d'art, dont six nouveaux, venus de 15 pays. Les œuvres et antiquités exposées avaient une valeur estimée à plus d'un milliard d'euros et retraçaient 5 000 ans d'histoire de l'art. En 2014, la foire accueillait 280 marchands de 20 pays différents et présentaient 30 000 objets d’art pour une fréquentation proche de 70 000 visiteurs. En 2017, le nombre de visiteurs tombait à 71 000, en baisse de 5,6 %. En effet, depuis 2016, elle a lancé une foire de même nature aux États-Unis, TEFAF New York, qui se tient en automne. L'édition 2018 accueille 273 marchands d'art.
Comme la plupart des grandes foires d'antiquités et d'art ancien, la TEFAF a mis sur pied un comité d'experts (conservateurs, historiens de l'art, restaurateurs, chercheurs, experts indépendants, marchands) qui inspecte, deux jours avant l'inauguration, l'ensemble des marchandises, afin de déterminer l'objet qui n'a pas sa place ou rectifier les erreurs portées sur les cartels de présentation. Cette procédure d'examen et d'inventaire, appelée vetting, est également utile pour préciser la provenance de certains objets. Si un marchand cumule les fautes ou les oublis, il peut se voir interdire d'exposition l'année suivante[1].