Ils étaient parfois remplacés par des tambours (« teponaztli ») ou le dos d'un prêtre, dont on peut supposer que les Chac Mool étaient des substituts en pierre[2].
Le sacrifié était fermement maintenu par cinq prêtres : un pour chaque bras et chaque jambe, et un qui maintenait sa tête à l'aide d'un joug (« maquizcoatl »). Le prêtre sacrificateur pratiquait ensuite une cardiectomie suivie d'une décapitation[3].
Usage
C'est à partir de 1428, sous le règne d'Itzcoatl, que l'utilisation des autels de sacrifice devient massive[4], sous l'impulsion de son cihuacoatlTlacaelel. C'est lui qui ritualise notamment les guerres entre Mexico-Tenochtitlan et la cité rivale Tlaxcala en instaurant les guerres fleuries pendant lesquelles les guerriers devaient être capturés pour être offerts en sacrifice.
↑(es) Martín Borboa, Itzcóatl, emperador mexica, Plaza y Valdés, 1997, p. 260 : « La nueva cosmovisión aceleró el ritmo y la escala de los sacrificios hasta extremos sin precedentes. »