Tara Tari est un voilier, construit en toile de jute (40%), polyester et matériaux de récupération, inspiré par les barques traditionnelles des pêcheurs du Bangladesh. La construction a été réalisée sur le chantier naval TaraTari de Yves Marre dont le bateau a pris un dérivé du nom.
Ce bateau est présenté par Corentin de Chatelperron, comme une construction expérimentale en fibre de jute : une alternative écologique et économique à la fibre de verre.
Le Tara Tari a acquis une certaine notoriété avec la croisière de Chatelperron en 2010, depuis Koakata (Bangladesh) jusqu'à La Ciotat (France), en passant par le canal de Suez. Cette croisière de 9 000 milles (16 700 km kilomètres) a duré 186 jours.
Depuis , Tara Tari s'est engagé dans une nouvelle aventure avec à son bord Capucine Trochet. Partie de La Ciotat (France) le , après un chantier de remise en état, Capucine Trochet a notamment traversé l'océan Atlantique en (Canaries, Cap Vert, Martinique) ajoutant ainsi 5 000 milles nautiques au parcours effectué par le voilier depuis le Bangladesh. Un blog[2] a été mis en place pour suivre le périple sous le nom de Where is Tara Tari?. En , Capucine Trochet repart à bord de Tara Tari pour une nouvelle expédition en mer des Caraïbes. L'arrivée en Floride (États-Unis) est prévue en .
Lors de sa conférence TEDxceWomen 2013[3], Capucine Trochet a expliqué que « la philosophie de navigation à bord de Tara Tari est basée sur la simplicité volontaire ou sobriété heureuse, une philosophie que résument bien quelques mots d'Antoine de Saint Exupéry : « La perfection ce n'est pas quand on ne peut plus rien ajouter, mais quand on ne peut plus rien retirer. Il n'y a à bord que l'essentiel. » »
Par ailleurs, Corentin de Chatelperron a mis à l'eau au Bangladesh, en , un nouveau bateau 100% jute appelé « Gold of Bengal » du nom de son association. Gold of Bengal est le premier voilier en jute au monde.