Il est destiné aux calculs de simulations pour la mise au point d'armes nucléaires. L'acquisition de TERA-10 s'inscrit dans le cadre du programme Simulation qui comporte déjà en termes d'équipements majeurs la machine radiographique Airix et comportera à terme le laser Mégajoule (LMJ).
Les simulations informatiques sont réalisées grâce à des modèles physiques et mathématiques développés par le Commissariat à l'énergie atomique. Les données utilisées sont d'une part celles acquises lors de tirs réels, en particulier ceux menés dans l'Océan Pacifique en 1995 et 1996, et d'autre part celles obtenues par la machine radiographique Airix lors des « tirs froids » effectués sur le site de Moronvilliers. Le laser Mégajoule permettra également de recueillir des données expérimentales, notamment sur les processus liés à la fusion nucléaire mise en œuvre dans les bombes H.
Caractéristiques
Architecture
TERA-10 est un cluster de 602 serveurs Bull NovaScale reliés par un réseau d'interconnexion QsNet-II de Quadrics. Le calculateur central est formé de 544 nœuds de calcul constitués chacun d'un serveur Bull NovaScale à huit processeurs double cœur IntelMontecito (évolution de l'Itanium 2) pour un total de 4352 processeurs (soit 8704 cœurs).
En , la performance atteinte s'établit à 52.8 téraflops soutenus selon le classement TOP500, représentant près de 53000 milliards d'opérations sur des nombres flottants par seconde.
L'évolution de TERA-10 vers son successeur annoncé, TERA-100, devrait s'accompagner[1] d'une montée en puissance jusqu'à 1 pétaflops soutenus en 2009.
Le premier élément de TERA-100 a été mis en place le en présence de la ministre de l'économie Christine Lagarde. Le TERA-100 a été mis en service le [2],[3].