Le quatrième mouvement, dont le rythme solennel cherche à évoquer celui de la terre et de la mer, rappelle la musique d'Anton Bruckner[1]. Cette influence se retrouve également dans l'utilisation majestueuse de cuivres, dont quatre tubas wagnériens[2].
Mouvements
La symphonie comprend quatre mouvements :
Langsam, breit, ruhig. Le plus long des quatre, ce mouvement mystérieux s'ouvre avec des motifs aux vents évoquant des oiseaux, soutenus par des trémolos aux cordes. La partie centrale laisse entendre des mélodies plus longues aux cordes, avant une coda reprenant les motifs de l'ouverture[2].
Langsam, doch nicht schleppend. Ce mouvement lent est tendu et sombre. Il comprend tout de même des moments suspendus aux cuivres[2].
Sehr schnell. Ce scherzo alterne des moments lyriques et d'autres plus agités[2].
Bewegt. Dans le dernier mouvement, les cuivres jouent une sorte de fanfare au-dessus du rythme trépidant donné par les cordes. Un thème au basson apporte de la légèreté à ce final énergique et sérieux. Il se termine calmement avec des motifs rappelant ceux de l'ouverture[2].