Son travail se concentre sur les liens familiaux et sur la relation à la nature. Il est exposé dans plusieurs collections permanentes de musées importants aux États-Unis. En 2018, elle révèle qu'elle est la fondatrice et la donatrice du Prix Anonymous Was A Woman.
Biographie
Susan Unterberg est née à New York en 1941[2]. Dans une interview, elle raconte que durant son enfance, elle n'a pas été « encouragée à devenir une artiste ni même à avoir des ambitions de carrière […]. C'était une époque où on ne voyait le nom d'une femme dans le journal que quand elle se mariait ou mourait »[réf. nécessaire].
En 2013, Unterberg est nommée co-présidente avec A. M. Homes de Yaddo, où elle a été en résidence. Elle cite Yaddo comme un des endroits qui l'ont aidé à grandir en tant qu'artiste[6].
Le travail d'Unterberg est généralement classé par séries traitant différents sujets[7].
Parmi ses premiers travaux, on trouve des portraits sensibles, qui explorent les liens et les connexions entre les membres de la famille[7]. Son œuvre plus récente consiste en des paysages plus abstraits et des portraits d'animaux qui mettent l'accent sur la lumière, la couleur et la métaphore[7].
Unterberg est connue pour ses séries Mothers and Daughters (« Mères et filles »)[8] et Fathers and Sons (« Pères et fils »), des études en diptyques qui explorent les relations familiales par la photographie[4],[9].
En 2018, les projets d'Unterberg comprennent des photographies en couches créées sur Adobe Photoshop, qu'lle décrit comme des « autoportraits qui répondent à la situation politique [américaine][3] ».
En , Unterberg révèle qu'elle est la fondatrice et la donatrice du Prix Anonymous Was A Woman. Entre 1996 et 2018, elle a secrètement donné 5,5 millions de dollars à la fondations, donation redistribuée à 220 femmes artistes méconnues de plus de 40 ans[1],[17]. Ce prix est une « bourse de 25 000 $ sans restriction, accordée chaque année à dix femmes artistes » arrivées à un point critique dans leur carrière[18].
Elle a gardé cet engagement secret afin que philanthropie n'altère pas le jugement sur son travail[1],[3]. Dans une interview, elle décrit les raisons de sa sortie du silence, expliquant que « c'est le bon moment pour que les femmes parlent. Je sens que je peux mieux me défendre avec ma propre voix », et qu'elle peut maintenant travailler ouvertement à développer l'organisation et à encourager les philanthropes et les femmes artistes[1]. En plus de la bourse, Unterberg envisage d'autres programmes, comme des séminaires, pour équilibrer l'organisation[3].
Bibliographie
(en) Susan Unterberg et Henri Cole, Double takes, New York, The Metropolitan Museum of Art, .
(en) Susan Unterberg et Ingrid Schaffner, Susan Unterberg : White Horse, Boston, Robert Klein Gallery, , 8 p.
catalogue d'exposition, 2000.
(en) Susan Unterberg, Bad Politics, New York, Susan Unterberg, , 18 p..
(en) Susan Unterberg, Fantasy America, New York, Susan Unterberg, , 56 p..
(en) Susan Unterberg, Fantasy America, New York, Susan Unterberg, , 56 p..
(en) Susan Unterberg, Crimes & Misdemeanors, New York, Susan Unterberg, , 90 p..
(en) Susan Unterberg, Lame Duck, New York, Susan Unterberg, , 44 p..
(en) Susan Unterberg, Disaster Diary : August 2019 - December 2020, New York, Susan Unterberg, , 84 p..
↑ a et b(en) Robert A. Sobieszek et Deborah Irmas, The Camera I : Photographic Self-Portraits from the Audrey and Sydney Irmas Collection, Los Angeles County Museum of Art, , 240 p. (ISBN9780810931978, présentation en ligne).
↑(en) « Susan Unterberg », sur susanunterberg.net (consulté le ).
↑ ab et c(en) « Susan Unterberg », sur contemporaryartscenter.org, (consulté le ).
↑(en) Jo Anna Isaak, Feminism and Contemporary Art : The Revolutionary Power of Women's Laughter, Routledge, , 264 p. (ISBN9781134895267, présentation en ligne), p. 147-.
↑(en) George Cruger, Portrait : Faces of the '80s, Virginia Museum of Fine Arts, , 40 p. (présentation en ligne).