L'Ukraine nouvellement indépendante ayant menacé d’expulser les Gagaouzes des raions de Bolhrad et Taroutyne, ils y renoncèrent et depuis, la Gagaouzie n’existe qu'en Moldavie ; toutefois le gouvernement moldave ne reconnaît ni la légalité de la première élection de Topal, ni la revendication d’indépendance, mais seulement un éventuel statut d’autonomie au sein de la Moldavie[5] (officialisé en 1995)[4].
Topal perd les élections du gouverneur de la région en 1995[6], cette fois conformes à la loi sur le statut autonome de la Gagaouzie[4]. Il se représente en aux élections pour le poste de gouverneur de Gagaouzie[7], mais le scrutin est invalidé à cause d’une trop faible participation[6]. Un nouveau tour a lieu plus tard dans le mois, mais Topal est exclu des candidats par la commission électorale, qui affirme avoir constaté des irrégularités dans sa candidature[6].
En 2017, à l’occasion du 23e anniversaire de la loi sur l’autonomie de la Gagaouzie, Stepan Topal et Mihail Kendighelean (également ancien membre du Gagauz Halki) sont décorés par le président moldave en exercice, Igor Dodon, de l’ordre de la République, distinction moldave[8]. Cette décoration est perçue au choix comme un signe de gratitude pour avoir renoncé à faire sécession, ou bien comme un soutien aux autonomistes gagaouzes pro-russes qui, durant les périodes de tension entre la Moldavie et Moscou, se sont toujours déclarés en faveur de la Russie[8],[9].
↑(en) Claus Neukirch, « Autonomy and Conflict Transformation: The Case of the Gagauz Territorial Autonomy in the Republic of Moldova », Minority Governance in Europe, Series on Ethnopolitics and Minority Issues, Budapest,
↑(ro-MD) « Șeful statului a decorat cu Ordinul Republicii doi lideri separatiști din Găgăuzia », AGORA, 24 decembrie 2017 (lire en ligne, consulté le )