Le il est admis au séminaire primatial de Gniezno, où jusqu'en 1973 il y étudié la philosophie et la théologie, il soutient en 1973 une thèse intitulée « Herodeion à la lumière de l'histoire, de la géographie et de l'archéologie »[2]. Il reçoit l'Ordination sacerdotale le en la Cathédrale de Gniezno par le Cardinal Stefan Wyszyński[1].
Le , le pape François le nomme conjointement avec le cardinal secrétaire d'État, membre de la Congrégation pour la doctrine de la foi[7]. Le , le pape ratifie son élection par la conférence épiscopale polonaise comme père synodal pour le Synode des évêques sur la mission de la famille dans l'Église et dans le monde tenant lieu le mois d'octobre suivant[8]. Au début de ce Synode, il rappelle que l'union de deux personnes de même sexe ne peut en aucun cas s’appeler un mariage, il rajoute qu'utiliser cette appellation faits de grands dommages à la culture qui s'est développée depuis deux mille ans. S'exprimant ensuite sur le cas des divorcés-remariés, il donne son refus à l'appel de certains demandant que la doctrine puisse évoluer en fonction des pays dans lesquels l'Église de trouve, rappelant que l'organisation de l'Église peut être différente dans des endroits différents, mais que cela ne peut être appliqué à la doctrine qui doit être unique[9].
Prises de position
Devoir de voter
Le , au cours de la messe en l'honneur de la fête de la bienheureuse vierge Marie Reine de Pologne, Mgr Gądecki s'est exprimé au cours de l'homélie sur l'Élection présidentielle polonaise de 2015. En effet il explique que rappeler que voter est un droit et une obligation ne suffit pas, il est aussi important pour chacun de voter en conformité avec ses convictions morales et sans opposition avec sa foi. Il rappelle alors que sur les questions telles que le mariage, le respect et la défense de la vie de la conception à la mort naturelle, le droit et le devoir des parents à éduquer leurs enfants et la promotion du bien commun, sont des points où il ne peut y avoir des compromis[10].
Neutralité dans l'enseignement
En , il intervient à la suite des propos de la ministre de l'éducation nationale de Pologne Joanna Kluzik-Rostkowska, celle-ci rappelle l'obligation d'impartialité religieuse et idéologique des autorités publiques et de l'État. Le prélat explique que cette affirmation est une « déclaration vide », et qu'il est « impossible d'y répondre » car cela reviendrait à empêcher les pouvoirs publics de prendre position sur des questions d'importance fondamentale. Il affirme aussi que l'enseignant doit pouvoir agir en conscience et prendre des décisions morales[11].