Il fut notamment en poste en Égypte et en Éthiopie, directeur Afrique au ministère des Affaires étrangères, puis ambassadeur de France en Autriche, et finalement, dans le cadre de la préparation de la COP21, ambassadeur climat itinérant de la France pour l’Afrique, l’océan Indien et le Moyen-Orient.
De 2010 à 2012, il occupe le poste de directeur Afrique au Ministère des Affaires étrangères, s'attelant notamment à une coordination de la lutte contre AQMI[7], analysant l'évolution des régimes[8], et accompagnant son ministre dans ses déplacements sur le continent[9]. On lui prête des relations tendues avec Bernard Kouchner[10]. Son départ est annoncé quelquefois[10], mais les changements s'effectuent en définitive à la tête du ministère.
En 2012, il est nommé ambassadeur de France en Autriche, succédant ainsi à Philippe Carré.
Il est admis à la retraite en [11], mais il sort quelques mois de cette retraite encore récente, pour devenir « ambassadeur climat itinérant de la France pour l’Afrique, l’océan Indien et le Moyen-Orient ». À la demande de Laurent Fabius, il sillonne à nouveau ce continent, dont il est considéré comme un des experts, pour préparer la COP21, et obtenir de différents pays, même de pays avec lesquels la France a des relations plus difficiles, leur « Intended Nationally Determined Contribution » (INDC), le document formalisant leurs intentions de réduction des émissions de gaz à effet de serre. 51 des 54 États africains émettent ainsi leur INDC[12].
↑(en) Amanuel, « Worth Discovering », Capital Ethiopia, (lire en ligne)
↑Christophe Boisbouvier, « Stéphane Gompertz, diplomate et ancien ambassadeur de France, auteur de Le sourire en chemin, chroniques éthiopiennes », Radio France internationale, (lire en ligne)