La race est également connue sous le nom anglais de Sudan Country-Bred, abrégé en SCB[1],[2]. Elle provient d'un mélange entre les juments locales de races Gharkawi et Dongola, avec des étalons de race Arabe et Pur-sang, en particulier durant les années 1950 et 1960[3]. Il s'agit donc d'un demi-sang[1].
Un recensement d'effectif en 1994 permet de dénombrer environ 65 000 sujets, mais ce comptage est estimé peu fiable[2].
Description
Il appartient au groupe des chevaux Barbe africains[3] ; son type, athlétique[1], semble être correctement stabilisé[2]. Le guide Delachaux lui attribue une taille moyenne de 1,50 m[1].
La race est également présente au Niger[4]. L'étude menée par l'Université d'Uppsala, publiée en août 2010 pour la FAO, signale le Soudanais comme race de chevaux locale africaine qui n'est pas menacée d'extinction[5]. La race n'est pas menacée de disparition au Soudan d'après la base de données DAD-IS, qui relève un effectif de 122 550 têtes en 2018[2].
[Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN1-84593-466-0, OCLC948839453), « Sudanese »..
[Rousseau 2014] Élise Rousseau (ill. Yann Le Bris), Tous les chevaux du monde, Delachaux et Niestlé, , 544 p. (ISBN2-603-01865-5), « Soudanais », p. 404.