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Le , l'ObersturmbannführerSSBruno Müller ordonne au professeur Tadeusz Lehr-Spławiński(pl), recteur de l'université Jagellonne, de convoquer l'ensemble du personnel enseignant pour leur donner lecture des nouvelles dispositions éducatives allemandes. Le recteur accepte d'envoyer les invitations aux professeurs.
À la suite d'une grande protestation internationale, 101 de ces professeurs, encore survivants et qui avaient plus de 40 ans, furent libérés le . D'autres universitaires furent libérés par la suite.
Bien que l'on n'ait pas envoyé les professeurs d'université à une mort immédiate dans des camps d'extermination, beaucoup d'entre eux, trop âgés, tel que l'ancien recteur et doyen de l'université, Stanisław Estreicher, ne survécurent pas, même à un séjour court, dans les conditions de vie difficiles des camps. Vingt d'entre eux moururent dans les camps.
En 1942, plusieurs enseignants, dont Tadeusz Estreicher (frère de l'ancien recteur Stanisław Estreicher), rescapés des camps, formèrent un réseau secret de résistance contre l'occupant nazi (Éducation clandestine en Pologne sous l'occupation).
Aujourd'hui, une plaque commémorative rappelle les sombres événements de l'opération Sonderaktion Krakau. Le de chaque année, des drapeaux noirs sont hissés aux façades de l'université Jagellonne de Cracovie en présence du recteur.
Dans les médias
Dans le film Katyń d'Andrzej Wajda, la scène de l'arrestation par le Dr Müller (Gestapo) du recteur et de quantité de professeurs convoqués là, montre une arrestation surprise et brutale. Par la suite, on apprend la mort du professeur Jan dans le camp de Sachsenshausen, par la livraison, par la poste, venues d'Allemagne, des cendres du professeur, déclaré « mort d'une anomalie cardiaque non soignée ».