Dans un petit village de pêcheurstunisien qui vit en autarcie, des promoteurs allemands mettent en place une infrastructure hôtelière, avec la complicité des édiles locaux. La vie des villageois s'en trouve bouleversée.
Thématique
Ridha Béhi critique le rôle de « spectateurs indésirables et de larbins dans un milieu touristique qui leur est, chez eux, inaccessible » auquel sont réduits les habitants du village où se construisent les hôtels. Son film montre la marginalisation de l'économie locale, les effets positifs sur l'emploi créé par les constructions étant minorés, à peine esquissés. Il ne s'agit néanmoins pas de critiquer le développement touristique du pays, mais d'interpeller les autorités sur leurs manquements. Interdit de tournage en Tunisie, Béhi a dû réaliser son film au Maroc[1],[2].
Fiche technique
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↑Hédi Khélil, Abécédaire du cinéma tunisien, Tunis, Simpact, , 433 p. (ISBN978-9973-61-457-5), « Ridha Béhi, métis ébloui et désenchanté », p. 274-276.
↑(en) Waleed Hazbun, Beaches, Ruins, Resorts : The Politics of Tourism in the Arab World, Minneapolis, University of Minnesota Press, , 337 p. (ISBN978-0-8166-5491-8, lire en ligne), p. 46.