Le dégel joue un rôle important dans l'épreuve du 50 km des Jeux olympiques d'hiver de 1928. Sur une neige particulièrement lourde, les Norvégiens, favoris de l'épreuve, sont devancés par les Suédois qui réalisent le triplé[2]. Les Norvégiens ont réalisé un mauvais choix au niveau de leur fart et sont ralentis par la neige qui s'entassent sur leurs skis[2]. Au contraire, les Suédois amassent moins de neige que leurs concurrents, ce qui les avantagent grandement[2]. Partis en course en fin d'épreuve, les Norvégiens sont également désavantagés par le dégel. Les conditions de course difficiles entraînent de nombreux abandons, notamment les quatre Français engagés : André Médy et Jean Tournier après 10 kilomètres puis Evariste Prat et Henri Milan vers le 40e kilomètre[2]. Les Suédois ont également bénéficié d'une préparation de qualité notamment dispensé par Gunnar Dyhlén[3].
Sur 18 km, avec des conditions météo normales, le Norvégien Johan Grøttumsbråten signe une belle revanche en remportant l'épreuve devant deux autres Norvégiens[4],[5]. Plus rapides, les Norvégiens complètent le podium avec Ole Hegge et Reidar Ødegaard[6].
↑ abc et d« Trois Suédois se classent en tête dans les 50 kilomètres battant nettement Norvégiens et Finlandais », L'Auto, no 9923, , p. 1 (lire en ligne).
↑A. Glarner, « La Norvège se taille la part du lion aux Jeux olympiques de Saint-Moritz, qui furent riches en incidents : Le Canada gagna sans lutte le tournoi de hockey, où la France faillit être finaliste ; notre drapeau fut hissé au mât olympique pour la victoire de Mlle Joly et Brunet. », Le Miroir des sports, no 414, , p. 120-121 (lire en ligne).