Une sinécure est, au Moyen Âge, un bénéfice ecclésiastique (beneficium sine cura) accordé à un clerc pour lui permettre d'effectuer un travail de recherche sans avoir à assurer de services religieux[1]. Ultérieurement, l'expression désigne un emploi ou une charge qui n'implique aucun travail effectif[1].
Ce mot est utilisé dans l'expression française « Ce n'est pas une sinécure » pour qualifier une lourde charge de travail, souvent désagréable, se réalisant avec beaucoup d'efforts.
« Être né sous l'signe de l'hexagone,
c'est vraiment pas une sinécure,
et le roi des cons, sur son trône,
il est français, ça j'en suis sûr[2]. »
« Hé bah allez, une journée d’plus en moins. On va aller dormir et pi demain on recommence. Je peux vous dire que tavernier, c'est pas une sinécure. » de Alain Chapuis dans Kaamelott, Livre I, 28 : La botte secrète, écrit par Alexandre Astier[3].
« L'affaire Fillon a braqué le projecteur sur ce métier jusque-là discret [assistant parlementaire], laissant l'impression d'une sinécure grassement payée. »Libération, [4].