Alors qu'il chantait à Forest National, à Bruxelles (le ), Michel Sardou raconte qu'Éric-Emmanuel Schmitt est venu le voir et, lorsqu'ils ont diné, lui a proposé une pièce de théâtre taillée sur mesure[1],[2]. Devant l'acceptation du chanteur, « flatté » de la proposition, Schmitt acheva la rédaction de Si on recommençait en moins de trois mois.
La pièce
Présentation
La pièce, d'essence comique, pose des interrogations existentielles au sujet de la liberté individuelle et du déterminisme. Sacha revient dans la maison de sa jeunesse. Par un phénomène étrange, il se retrouve en face de son passé, lors d’une journée cruciale. Quarante ans après, il revoit les jeunes femmes qu’il désirait, sa grand-mère qu’il aimait, et peut être lui-même[3]... Ferait-il les mêmes choix maintenant qu’il sait ce que fut son existence ? Choisit-on ? Est-on libre ?
Et si on recommençait...
Initialement, le rôle de la grand-mère de Sacha était tenu par la comédienne Françoise Bertin. Bien qu'elle assura son rôle les deux premiers jours de représentation, elle fut hospitalisée à la suite d'un important coup de fatigue[5]. Les représentations du au ont donc été annulées. Elles reprennent le lendemain, avec Anna Gaylor en remplacement de Françoise Bertin, qui décède le [6].