Le siège de Pyongyang de 1592 est un des épisodes des invasions japonaises de la Corée. Konishi Yukinaga, daimyo japonais, s'emapre de Pyongyang et y installe sa garnison pour l'hiver 1592. Un petit détachement de 3 000 soldats Ming arrive de l'une des commanderies de Mandchourie pour enquêter sur l'ampleur de l'invasion japonaise après que le roi Seonjo a plaidé pour une assistance auprès de la cour des Ming. La force chinoise est une unité montée reconnue avec beaucoup d'expérience et de succès dans sa lutte contre les Jurchens.
Cependant, Konishi est déjà préparé. Comme les Chinois entrent dans un Pyongyang apparemment vide, les Japonais leur tendent une embuscade avec des tirs à l'arquebuse et des combats rapprochés. La force chinoise est anéantie mais l'apparition de troupes Ming provoque la crainte parmi les Japonais qui craignent qu'une force plus importante ne soit en route. La garnison japonaise passe l'hiver de 1592-1593 dans l'isolement et ne s'aventure pas à l'extérieur de la ville de peur de rencontrer les troupes chinoises, sans renforts ni approvisionnement. La ligne d'alimentation en mer est coupée par l'amiral Yi Sun-sin.
La force de secours chinoise arrive enfin au début de 1593 sous le commandement des frères expérimentés, les généraux Li Rusong et Li Rubai, avec 45 000 hommes qui assiègent les Japonais avec de l'artillerie, libèrent finalement Pyongyang et repoussent les Japonais vers le sud.