Il démissionne de l'entreprise en à la suite d'accusations de comportement toxique.
Biographie
À la suite d'un DEUG en sciences, Serge Hascoët arrête ses études et rejoint l'entreprise Ubisoft en 1988 en tant que game designer. Il devient ensuite « lead game designer » puis « studio manager » pour l’Europe et l’Asie Pacifique[1].
En septembre 1995, Serge Hascoët participe aux côtés de Michel Ancel à la sortie du jeu Rayman, qui devient un succès mondial et marque un tournant pour Ubisoft[1].
Serge Hascoët devient le directeur créatif « monde » de l'entreprise en 2000[1],[2].
Il démissionne d'Ubisoft en à la suite d'accusations de comportements toxiques[4] et pour « avoir entretenu une ambiance malsaine, sexiste, moralement violente au sein du pôle d'éditorial d'Ubisoft[5] ».
Vision du jeu vidéo
Serge Hascoët est partisan d’une liberté laissée au joueur en lui laissant la possibilité d’écrire ses propres histoires. Selon lui, le joueur ne doit pas être considéré comme un spectateur mais comme un acteur du jeu[3].
Afin de concevoir des jeux les plus réalistes possibles, Serge Hascoët défend une exploration du réel : les créatifs doivent être des experts des territoires qu’ils créent[3].
Par ailleurs, il considère que le jeu vidéo peut être un axe d’apprentissage social ou un outil contre les difficultés scolaires, comme la dyslexie[1].
Controverse
À la suite d'accusations de comportements toxiques avec des employés, il démissionne de son poste le [6],[4].
Début , Hascoët et 4 autres anciens employés d'Ubisoft sont placés en garde à vue, conséquence des plaintes déposées par le syndicat Solidaires Informatique ainsi que par deux victimes en leur nom propre. Elles ont lieu dans le cadre d'une enquête confiée à la police judiciaire de Paris, pour des faits de harcèlement moral et sexuel[7]. Un procès se déroulera en [5],[8]. Il est poursuivi pour harcèlement sexuel[8]. Deux autres ex-employés d'Ubisoft seront également jugés à la même date : Thomas (dit « Tommy ») François, ancien vice-président du service éditorial, pour les mêmes faits ; et Guillaume Patrux, ancien Game director, pour harcèlement moral[8],[9].
Notes et références
↑ abc et d« Serge Hascoët, le jouisseur créatif d’Ubisoft », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )