Le sentier suit en grande partie les anciennes voies de transhumance, les drailless ou carraires, autrefois empruntées par les bergers provençaux de la Crau pour mener leurs troupeaux à pâtures en estive. Il constitue par ailleurs un des rares chemins de grande randonnée français de montagne dont l'itinéraire ordinaire s'opère du Sud vers le Nord.
Le GR 69 dispose de tronçons adaptés aux pratiques équestres, VTT et VTT à assistance électrique. Il bénéficie d'un balisage singulier en rapport avec sa vocation, historique, en l'occurrence un sigle en forme de sonnaille de troupeau.
Histoire
Il a été créé en à l'instigation de la Maison de la transhumance. Celle-ci anime un réseau transfrontalier d'acteurs économiques locaux dont l'objectif est de développer un tourisme respectueux de l'environnement et de l'identité de territoires marqués par la pratique de la transhumance.
Depuis sa création, le chemin fait partie du Réseau des grands itinéraires pédestres de France (RGIPF)[3].
De création récente (2022), il est, de fait, moins fréquenté que d'autres sentiers de grande randonnée plus anciens et plus connus. Dans sa totalité, il se parcourt en 30 à 35 jours. Le trajet bénéficie d'une offre marchande de transport de bagages.
↑Fédération Française de Randonnée, TopoGuide La Routo > GR 69 : De la Provence aux Alpes par les drailles (TopoGuide Grande Randonnée), Paris, Fédération Française de Randonnée (no Réf. 690) (1re éd. 2022), 160 p. (ISBN9782751412240).
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Fédération Française de Randonnée, TopoGuide La Routo > GR 69 : De la Provence aux Alpes par les drailles (TopoGuide Grande Randonnée), Paris, Fédération Française de Randonnée (no Réf. 690) (1re éd. 2022), 160 p. (ISBN9782751412240).
Antoine de Baecque et Claude Dubut (cartographe), « GR 69 La Routo : Sur la draille transhumante », Passion Rando, Fédération française de la randonnée pédestre, no 63 « La Marne un territoire mosaïque », , pages 29 à 39.