Scariberge serait la fille de Landehilde, sœur de Clovis, ce qui fait d’elle la nièce du roi franc[1]. Elle épouse Arnoul des Yvelines ; le couple se sépare toutefois pour qu’Arnoul parte vivre une vie de missionnaire[2]. Arnoul est assassiné soit dans la forêt de Rambouillet (alors nommée forêt d’Yveline)[2] soit à Reims, rue du Barbâtre par d’anciens serviteurs de Scariberge répudiés lorsque Scariberge avait rejoint un couvent[1].
Selon certaines versions, Scariberge, conformément aux volontés de son mari décédé, fait transporter son corps à Tours mais voit le convoi bloqué dans son avancée, et décide de lui faire construire un tombeau sur place, à l’endroit qui deviendra Saint-Arnoult-en-Yvelines[1]. Pour d’autres, c’est elle qui retrouve ses restes avant de procéder à la sépulture[2]. Ce tombeau pourrait correspondre à la crypte de l’église Saint-Nicolas de Saint-Arnoult-en-Yvelines[3].
Elle aurait ensuite fait édifier un oratoire non loin de là, dédié à Rémi de Reims, ainsi qu’une cellule où elle se serait retirée, effectuant régulièrement le trajet à pied jusqu’à Saint-Arnoult[1].
Postérité
Le 6 mai 1967, les restes de Scariberge sont rassemblés avec ceux d’Arnoul dans le reliquaire de l’église de Saint-Arnoult[1].
Elle est célébrée localement le 18 juillet (comme Arnoul)[4] ou le 2[5] ou le 12 octobre[6].
À Bullion se trouve une chapelle Sainte-Anne-Sainte-Scariberge[5]. Il y a une rue Sainte-Scariberge à Saint-Arnoult-en-Yvelines[7].
Notes et références
↑ abcd et eSociété archéologique et historique de Clermont, Comptes-rendus & mémoires de la Société archéologique et historique de Clermont-de-l'Oise, Senlis, Imprimeries réunies de Senlis, (lire en ligne), p. 41-48
↑ ab et cJacques Albin Simon Collin de Plancy, Grande vie des saints, Louis Vivès, libraire éditeur, (lire en ligne)
↑« Histoire », sur saintarnoultenyvelines.fr (consulté le )