Cette petite île corallienne, de 2,8 km de longueur pour 2 km de largeur, est située à l'extrémité orientale de Makira (ou île de San Cristobal) dont elle est séparée par un détroit large de 7,5 km et à environ 2,5 km au sud de la petite île de Santa Ana (Owaraha).
Histoire
L'île a été découverte le par l'expédition de l'explorateur espagnol Álvaro de Mendaña. L'observation puis le débarquement sur l'île se sont faites lors d'une exploration locale du brigantin le Santiago commandé par Francisco Muñoz Rico et avec pour pilote Hernán Gallego qui ont nommé l'île Santa Catalina[2],[3].
L'anthropologue et photographe autrichien Hugo Bernatzik la visite en 1932 et en étudie la population et sa vie quotidienne. Il prend aussi des clichés photographiques et juge que sa culture est en déclin au contact du monde moderne[4].
Culture
Ses habitants parlent le owa et partagent la même culture que les habitants de l'île de Santa Ana et de l'extrémité orientale de l'île de San Cristobal.
Des objets de culture Owa provenant de Santa Catalina, notamment un bâton-bouclier ou qauata (Numéro d'inventaire : MNC 86.4.14), sont visibles au Musée de Nouvelle-Calédonie.
Un festival tribal, le Wogosia ou rituel des premiers fruits[5], incluant des combats tribaux ancestraux ritualisés, est organisé chaque année sur l'île fin mai ou début juin selon l'alignement correct du soleil et de la lune[6].
Sur l'île de Santa Catalina, un rituel d'initiation des jeunes garçons a lieu pendant la saison de la pêche à la sardine[7].