Sandaré et sa région se située en trois cantons : canton Bambara constitué de 5 villages, Diabédougou, Wassoulounkés et un village indépendant Dioka. En 1960, les cantons sont supprimés pour former l'arrondissement de Sandaré[1].
En 2010, la municipalité est gérée par une délégation spéciale[2]. Depuis 2023, la commune est soustraite du cercle de Nioro du Sahel et la ville est érigée en chef-lieu du 4e cercle de la région de Nioro du Sahel[3].
Population
La population communale est essentiellement constituée pour les 3/4 par les Bambaras auxquels s'ajoutent les Soninkés et les Peuls[1].
Villages
La commune s'étend sur 22 localités relevées lors du recensement général de 2009[4].
Les villages les plus peuplés sont :
Sandaré (4 118 habitants)
Samantara (2 522 habitants)
Diabé (2 061 habitants)
En 2023, la loi 2023-007 attribue à la commune 23 villages, fractions ou quartiers[5] :
Sandaré
Samantara
Makana
Gounounguédou
Wassamangatéré
Koré
Dembala
Diabé
Assatiemala
Koronga
Secourouni
Seoundé
Madina Thiankourourni
Monzonbougou
Kossoumalé
Alahina Bangassi
Sara Madina
Dioka
Sécoureba
Diallara
Seredji
Djamel Sar-Sar
Palali Bidadji
Politique
À la suite des élections communales maliennes de 2009, Monzon Ali Coulibaly (Parena) a été élu maire de Sandaré. Un contentieux électoral ayant abouti à l’annulation des résultats du vote, le gouvernement a nommé lors du conseil des ministres du une délégation spéciale, présidée par Bacari dit Samba Touré, sous-Préfet auprès de la Commune Rurale de Sandaré, chargé d'administrer la commune.
L'actuel maire de la commune de Sandare est Mahaty Konate. Élu en 2016 il succéda à Monzon Ali Coulibaly qui fut maire de 1996 à 2016. L'actuel sous-préfet est Mme Diassana Fatoumata Diarra nommée en 2017[2].
Économie
L'activité principale à Sandaré est l'agriculture, le maraîchage et l'élevage. Les produits agricoles sont : l'arachide, le mil, le sorgho, le maïs. Le maraîchage donne l'oignon et la pomme de terre.