Bien qu'identifié par ses créateurs, le public et l'industrie du disque comme « samba », d'un point de vue rythmique et instrumental, le style était beaucoup plus proche du maxixe que de la samba urbaine conventionnelle d'un point de vue rythmique et instrumental[7],[5],[8]. Un exemple en était l'insertion du piano ou parfois d'un instrument à vent plus aigu comme la flûte ou la clarinette. C'était une samba inhabituelle jouée dans les maisons des tantes bahianaises.
Notes et références
Notes
↑En portugais, le terme samba est un nom masculin, et ses sous-genres sont également accordés au masculin. Néanmoins, la samba s'est fait connaître en France — et donc en français — comme danse avant d'être reconnue comme un genre musical à part entière[1]. Même si certains puristes[2],[3] préfèrent conserver le masculin, l'usage général[1] ainsi que les définitions des dictionnaires français[4] privilégient l'utilisation du genre féminin. C'est ce genre qui a donc été privilégié dans cet article.
Références
↑ a et b(pt) Carlos Sandroni, « La samba à Rio de Janeiro et le paradigme de l’Estácio », Cahiers d’ethnomusicologie, no 10, , note 1 (lire en ligne).
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
(pt) José Alexandre Leme Lopes Carvalho, Os alicerces da folia : a linha de baixo na passagem do maxixe para o samba (thèse de maîtrise), Campinas, Universidade Estadual de Campinas, (lire en ligne).
(pt) Ruy Castro, A noite do meu bem, São Paulo, Companhia das Letras, .
(pt) Nei Lopes, « O amplo e diversificado universo do samba », dans Uma árvore da música brasileira, São Paulo, Sesc, (lire en ligne).
(pt) Cláudia Neiva de Matos, « Gêneros na canção popular: os casos do samba e do samba-canção », Artcultura, Uberlândia, Universidade Federal de Uberlândia, vol. 15, no 27, , p. 121-132 (lire en ligne).