Elle commence sa carrière à la télévision australienne et se fait remarquer grâce à ses participations aux séries télévisées Out of the blue (2008) et Summer Bay (2009-2013). Elle quitte son pays pour s'installer à Hollywood ou elle tourne dans de nombreux succès pour le petit et grand écran.
À la télévision, elle est surtout connue pour son rôle de Claire Wood dans la mini-série Hollywood de Ryan Murphy qui réimagine le cinéma des années 1940. Elle a également des rôles réguliers dans des séries telles que Summer Bay (2009-2013), SMILF (2017-2019) et Nine Perfect Strangers (2020).
La famille finit par se réinstaller en Australie et elle s'inscrit alors à la Pittwater House School avant de suivre ses études secondaires à la Canberra Girls Grammar School[2],[3].
Durant son temps libre, elle passe beaucoup de temps à jouer dans quelques courts métrages, des spectacles de danse et de théâtre. Elle se produit avec la Singapore Dance Company et le Canberra Youth Theatre[2].
Carrière
Débuts en Australie
En 2008, elle est choisie pour interpréter Kirsten Mulroney dans la série télévisée australienne Out of the blue. Bien qu'elle n'ait techniquement duré qu'une saison, la saison comportait 129 épisodes, Samara apparaissant au total dans 48 d'entre eux[2],[4].
Cette exposition à la télévision australienne lui permet d'obtenir le rôle d'Indi Walker dans le soap-operaSummer Bay[5]. Ce feuilleton télévisé met en scène les joies, les ruptures, les espoirs et les mésaventures des locataires d'une petite résidence de Summer Bay, une ville côtière et fictive de la Nouvelle-Galles du Sud en Australie. Samara Weaving fait ses armes en tant qu'actrice avec ce feuilleton[1], jouant parallèlement dans quelques courts métrages.
Grâce à ce rôle, elle reçoit une nomination pour le prix du public de la meilleure actrice dans une série télévisée dramatique à l'occasion de la 1re cérémonie des AACTA Awards, en 2012[6]. Elle reste fidèle à ce personnage pendant plus de trois cents épisodes avant de quitter la série.
En 2012, elle devient l'égérie de la marque Bonds et participe ensuite à une importante campagne publicitaire, aux côtés d'Owen Wright, en 2014[7].
En 2017, elle apparaît dans le clip vidéoAttention de Charlie Puth[14]. Mais cette année-là, elle poursuit surtout son ascension hollywoodienne en enchaînant les projets.
Elle est l'héroïne de la comédie horrifique The Babysitter réalisé par McG et elle porte la comédie d'action Mayhem aux côtés de Steven Yeun[15]. Elle est aussi un rôle secondaire dans l'acclamé Three Billboards : Les Panneaux de la vengeance et obtient l'un des premiers rôles de la série SMILF[16]. Cette série est basée sur le court métrage du même nom, également réalisé par Frankie Shaw. En dépit d'un succès d'audience[17] et d'un soutien critique[18], la série est arrêtée à l'issue de la seconde saison, à la suite de nombreuses allégations concernant un comportement non professionnel de Frankie Shaw[19], notamment envers Samara Weaving[1]. En cas de renouvellement, l'actrice n'avait donc pas l'intention de revenir pour une troisième saison, ayant préféré mettre fin à son contrat[20].
Concernant ce premier rôle en tant que tête d'affiche, Samara Weaving déclare :
« Je ne voulais pas que ce rôle soit le cliché de la demoiselle en détresse. C'est la première héroïne que je joue, normalement je suis la méchante, mais la méchante qu'on aime et qui tue tout le monde[1]. »
Doté d'un budget de production de seulement 6 millions de dollars, le film est rapidement rentabilisé lors de sa sortie en salles[24], en plus d'une réception critique globalement favorable[25].
Le 14 juillet 2022, elle est annoncée au casting de Scream 6, marquant la seconde collaboration entre l'actrice et les réalisateurs Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett après Wedding Nightmare. Les deux réalisateurs souhaitaient déjà qu'elle apparaisse dans leur film précédent Scream, mais elle avait dû refuser à la suite d'un conflit de planning.
Vie privée
À la suite de sa participation à la série télévisée Ash vs. Evil Dead, elle poste une photo sur son compte Instagram, ensanglantée et devient, malgré elle, un canular. En effet, le cliché est détourné et partagé sur les réseaux sociaux, par des partisans de la droite américaine prétextant qu'il s'agit d'une supportrice de Donald Trump agressée après avoir affirmé son soutien au président des États-Unis. Soutenue par Bruce Campbell, l'actrice rétablit rapidement la vérité[1].