À l'hiver 2003, inspiré par les succès du Salon du livre de Hearst[2], une communauté francophone signicativement plus petite que Sudbury, un comité s'est constitué sous la supervision partagée des Éditions Prise de parole, maison d'édition franco-ontarienne fondée à Sudbury, et du Centre FORA, un centre de ressources en alphabétisation pour les adultes de la région[3]. Suivant une première édition en 2004, un organisme de bienfaisance a été incorporé en 2005[4] qui depuis assure la gestion et l'organisation de l'événement et de ses autres activités connexes.
Jusqu'en 2024, le Salon du livre du Grand Sudbury est présenté aux deux ans, les années paires (2004, 2006, 2008, etc.), en alternance avec le Salon du livre de Hearst, présenté les années impaires. Cette alternance permet à chaque salon de s'insérer dans l'horaire chargé des salons du livre francophones du Canada et du Québec, tout en empêchant la concurrence entre les deux événements qui desservent tous les deux les francophones du Nord de l'Ontario. En marge de son édition 2024, le Salon annonce que l'événement se déroulera désormais sur une base annuelle[5], en partie puisque les activités du Salon du livre de Hearst sont sur pause depuis sa dernière édition en 2019[6].
Jean Marc Dalpé, Marguerite Andersen, Joëlle Roy, Bryan Perro, Gilles Archambault, Claude Forand, Melchior Mbonimpa, Michèle Vinet, Louis L’Allier, Sonia Lamontagne, Michèle Matteau, Queen Ka, Pierre Nepveu[11],[12]
2004 : On comptait parmi la programmation des spectacles de la chanteuse et actrice québécoise Chloé Sainte-Marie et de Marc Favreau, incarnant son personnage clownesque Sol, une excursion de cueillette de morilles et la diffusion sur place de l'émission Le Mélange des Genres, co-animée par Marie-Louise Arsenault et Mario Girard, à la radio d'ICI Radio-Canada[7].
2008 : Conjointement avec la Galerie du Nouvel-Ontario (GNO), le Salon du livre met sur pied la Biennale de Sudbury en faisant agencer la programmation de son festival avec celle de la Foire d'art alternatif de Sudbury (FAAS) de la GNO qui s'est déroulée du 4 au 7 mai. À l'horaire du Salon étaient des prestations des artistes Andréa Lindsay, Les McDades, Boucar Diouf et Zachary Richard, en plus du spectacle D'un pays qui pousse dans le Nord, projet réunissant des artistes de l'Abitibi et du Nord de l'Ontario, et des mises en lectures d'extraits de textes. Les autres activités du Salon s'organisaient sous trois grands thèmes : l'écologie, la rencontre avec les auteurs et l'architecture du Nord. Le Salon a également décerné trois prix, soit le Prix Robert-Dickson, le Prix Pépin de pomme et le Prix du Salon du livre du Grand Sudbury, ce dernier décerné à Patrice Desbiens pour l'ensemble de son corpus littéraire. On estime que cette édition aurait accueillie près de 28 000 personnes[22].
2010 : Cette édition fût lancée par la Gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, à la fin d'une tournée nord-ontarienne[23],[24].
2012 : Marguerite Andersen est récipiendaire du Prix du Nouvel-Ontario, annoncé dans le cadre du Salon[25].
2016 : L'œuvre de Patrice Desbiens est mise à l'honneur grâce, entre autres, à un spectacle hommage[13].
2022 : La 10e édition du Salon est le premier événement d'envergure à être présenté à la Place des Arts du Grand Sudbury, dont l'inauguration officielle s'est déroulée la semaine précédente[1].
Le Marathon de lecture
Les années hors-Salon depuis 2015, le SLGS organise un Marathon de lecture, un concours pour les publics scolaire et familial visant à promouvoir la lecture. Au courant d'un mois, les participantes et participants sont invités à tenir le compte du temps passé à lire. Les personnes, classes et familles se démarquant avec le plus grand nombre d'heures passées à lire se méritent des prix. Une poignée d'autrices et auteurs font également la tournée dans les écoles de la région[28].
↑Johanne Melançon, « Monter à bord de l’autobus de la poésie, ou comment partager l’imaginaire littéraire de Sudbury », Liaison, Numéro 138, hiver 2007–2008 (lire en ligne [PDF])