Sainte-Marie–Saint-Raphaël est un ancien village du Nouveau-Brunswick, au Canada. Il fait partie de la ville de Île-de-Lamèque depuis la réforme de la gouvernance locale du .
Le village comptait 437 logements privés en 2006, dont 400 occupés par des résidents habituels. Parmi ces logements, 91,3 % sont individuels, 2,5 % sont jumelés, 2,5 % sont en rangée, 0,0 % sont des appartements ou duplex et 0,0 % sont des immeubles de moins de cinq étages. Enfin, 3,8 % des logements entrent dans la catégorie autres, tels que les maisons-mobiles. 90,0 % des logements sont possédés alors que 10,0 % sont loués. 81,3 % ont été construits avant 1986 et 7,5 % ont besoin de réparations majeures. Les logements comptent en moyenne 6,2 pièces et 0,0 % des logements comptent plus d'une personne habitant par pièce. Les logements possédés ont une valeur moyenne de 77 496 $, comparativement à 119 549 $ pour la province[3].
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Sainte-Marie–Saint-Raphaël est situé dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Sigenigteoag, qui comprend l'actuel côte Est du Nouveau-Brunswick, jusqu'à la baie de Fundy[4].
La Caisse populaire de Saint-Raphaël-sur-Mer est fondée en 1937[6]. La tourbière Saint-Raphaël est exploitée à partir de 1979[7].
L'école L'Étincelle est inaugurée en 1982[8]. Le village naît le [9] de la fusion de Sainte-Marie-sur-Mer et de Saint-Raphaël-sur-Mer. Il est nommé en l'honneur de Marie de Nazareth et de l'archange Raphaël.
La brigade des pompiers volontaires est formée à partir de 1989 mais n'est officiellement créée qu'en 1994[a 1]. La caserne est construite en 1992, l'année de l'acquisition du premier camion usagé[a 1]. Un camion neuf est acheté en 1998[a 1].
XXIe siècle
La caisse populaire est fusionnée avec celle de Lamèque en 2003 pour former la Caisse populaire des Îles[6].
Années 1870 : le comté de Gloucester est constitué en municipalité.
1947 : Shippagan est constitué en municipalité dans le territoire de la paroisse.
1958 : le village de Shippagan obtient le statut de ville.
1966 : la municipalité du comté de Gloucester est dissoute. La paroisse de Shippagan devient un District de services locaux. Des portions de la paroisse sont détachées pour former le village de Lamèque ainsi que les DSL de Le Goulet, de Sainte-Marie-sur-Mer et de Saint-Raphaël-sur-Mer.
1986 : Sainte-Marie-sur-Mer et Saint-Raphaël-sur-Mer fusionnent pour devenir Sainte-Marie–Saint-Raphaël, qui est constitué en municipalité.
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Conseil municipal
Le conseil municipal est formé d'un maire et de 5 conseillers[9]. Le conseiller Paul Mallet est élu lors d'une élection partielle tenue le [14]. Le conseiller Jean-Guy Savoie est élu lors d'une élection partielle tenue le [15]. La conseillère Corinne Savoie est élue par acclamation le [16], en remplacement de Jean-Guy Savoie. Le conseil municipal actuel est élu lors de l'élection quadriennale du [9]. Le maire Henri Pierre Duguay démissionne le . Une élection partielle a donc lieu le suivant et Conrad Godin l'emporte[17]. Luc Lévesque est quant à lui élu au poste de conseiller[17]. Paul Ferron est finalement élu à l'élection partielle du [18].
Conseil municipal actuel
Mandat
Fonctions
Nom(s)
2012 - 2016
Maire
Conrad Godin
Conseillers
Luc Lévesque, Linda R. Haché, Paul Ferron et Corinne Savoie.
Conseils précédents
Mandat
Fonctions
Nom(s)
2008 - 2012
Maire
Henri Pierre Duguay
Conseillers
Linda R. Haché, Edith S Duguay, Corinne Savoie et Louis-Paul Savoie.
Sainte-Marie–Saint-Raphaël fait partie de la Région 4[19], une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [20]. Sainte-Marie–Saint-Raphaël est représenté au conseil par son maire[21]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[22].
Représentation
Sainte-Marie–Saint-Raphaël est membre de l'Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick[23].
Entreprise Péninsule, un organisme basé à Tracadie-Sheila faisant partie du réseau Entreprise, a la responsabilité du développement économique de la région[25].
L'économie des îles de Lamèque et Miscou est dominée par la pêche, l'exploitation de la tourbe, la culture de petits fruits, le tourisme et les services[25]. Des efforts de diversification économique sont pourtant en cours, notamment dans le secteur de l'énergie éolienne[25]. En fait, le développement économique de la région est centré principalement sur la ville de Lamèque, même s'il y a quelques développements résidentiels au village[25].
Le port de Sainte-Marie–Saint-Raphaël est géré par l'Administration portuaire de Sainte-Marie/Saint-Raphaël. Il compte un avant-port protégé par une jetée et un bassin. La flotte est composée d'une vingtaine de bateaux, spécialisés dans la pêche au homard et au hareng. Quelques bateaux sont aussi équipés pour la pêche à la pétoncle, au maquereau et au flétan. L'usine des Pêcheries Belle-île compte environ 200 employés et transforme le crabe[26].
Évolution du taux de chômage à Sainte-Marie–Saint-Raphaël
L'école francophone L'Étincelle accueille les élèves de la maternelle à la 8e année. C'est une école publique francophone faisant partie du sous-district 6 du district scolaire Francophone Nord-Est[30]. Les élèves doivent poursuivre leurs études à Shippagan jusqu'en douzième année. La ville de Shippagan possède également le CCNB-Péninsule acadienne et un campus de l'Université de Moncton.
Les anglophones bénéficient d'une école à Brantville accueillant les élèves de la maternelle à la huitième année. Ils doivent ensuite poursuivre leurs études à Miramichi. Les établissements d'enseignement supérieurs anglophones les plus proches sont à Fredericton ou Miramichi.
Existant depuis le , la Commission de gestion des déchets solides de la Péninsule acadienne (COGEDES) a son siège-social à Caraquet et la municipalité y a un représentant. Les déchets sont transférés au centre de transbordement de Tracadie-Sheila et les matières non-recyclables sont ensuite enfouies à Allardville.
L'Écho de Ste-Marie-St-Raphaël, publié par Cédici à Bas-Caraquet, est distribué mensuellement par la poste. Il est commandité par la municipalité et a un tirage de 800 exemplaires gratuits. Les francophones bénéficient aussi du quotidien L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet, ainsi que de l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe. Les anglophones bénéficient quant à eux du quotidien Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean.
La plage d'eau salée non surveillée dispose de douches, toilettes, aires de pique-nique et de terrains de jeux.
↑Murielle K. Roy et Jean Daigle (dir.), Démographie et démolinguistique en Acadie, 1871-1991, L'Acadie des Maritimes, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, , 908 p. (ISBN2-921166-06-2), p. 141.
↑(en) Philip K. Bock et William C. Sturtevant (dir.), Handbook of North American Indians, vol. 13, t. 1, Government Printing Office, , 777 p., p. 109-110
↑ abcde et f(en) Cleadie B. Barnett, « New Brunswick Parishes », dans New Brunswick's Past, 17 avril 1998 [lire en ligne (page consultée le 27 novembre 2008)].
↑(fr) Réal Fradette, « Qui arrivera à défaire Yvon Godin », dans L'Acadie Nouvelle, 20 décembre 2008 [lire en ligne (page consultée le 20 décembre 2008)].
↑ abc et d« District de services régionaux 4 », sur Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables (Rapport Finn), sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
↑Radio-Canada, « Plusieurs conseils municipaux de la Péninsule acadienne abandonnent la prière », Radio-Canada Nouvelles, (lire en ligne)
↑Simonne Voyer, La danse traditionnelle dans l'est du Canada : quadrilles et cotillons, Québec, Presses Université Laval, , 509 p. (ISBN978-2-7637-7001-7, lire en ligne), p. 286