La corvette traverse ensuite le Pacifique et entre à Sydney le , mais plusieurs marins de l'équipage désertent pour s'y installer[1]. Le voyage se poursuit vers Samoa, Tonga, Viti Levu, les îles Gilbert et les îles Marshall, où elle s'arrête pour signer un traité, le , avec le chef local de Jaluit. Ce traité lui donne l'exclusivité du ravitaillement en charbon et le droit de hisser son pavillon sur les différentes îles Ralik. Ensuite la corvette met le cap sur les îles Carteret et sur l'archipel Bismarck, où elle achète deux territoires qui deviennent les premiers ports de la région servant au stationnement futur de la marine allemande. Elle est de retour à Samoa en janvier et y demeure jusqu'au . Elle prend possession de deux futurs ports sur l'île d'Upolu, Falealili(de) et Saluafata, grâce auxquels le consul allemand des Samoa va trouver le moyen de concurrencer l'influence des États-Unis. En juillet, le SMS Ariadne croise de nouveau dans le détroit de Torrès.
La corvette relève le SMS Hansa en au Chili. Elle y stationne jusqu'à l'été 1881 et prend le chemin du retour vers Wilhelmshaven, le .
À partir du , le SMS Ariadne est affecté à l'escadre d'Afrique de l'Ouest qui se dirige le vers le Cap-Vert, sous le commandement du contre-amiralKnorr. Elle met ensuite le cap vers le Liberia. La corvette, qui est commandée par le Korvettenkapitän Chüden, jette l'ancre dans la baie de Sangaréah en , puis elle remonte les fleuves Dembia et Dubréka, afin de défendre les droits de la maison de commerce Colin (dont la maison-mère est à Stuttgart) sur le territoire côtier de Khabitaye et Koba[2].
Par la suite, le SMS Ariadne sert de navire-école. Le navire est rayé des listes de la marine, le .
Robert Gardiner, Conway’s All The World’s Fighting Ships 1860–1905, London, Conway Maritime Press, (ISBN0-85177-133-5), p. 251
Erich Gröner, Dieter Jung, Martin Maass, Die deutschen Kriegsschiffe 1815–1945, vol. Band 1: Panzerschiffe, Linienschiffe, Schlachtschiffe, Flugzeugträger, Kreuzer, Kanonenboote, München, Bernard & Graefe Verlag, (ISBN3-7637-4800-8), p. 114f
Hans H. Hildebrand, Albert Röhr, Hans-Otto Steinmetz, Die deutschen Kriegsschiffe. Biographien – ein Spiegel der Marinegeschichte von 1815 bis zur Gegenwart, vol. Band 1: Schiffsbiographien von Adler bis Augusta, Ratingen, Mundus Verlag, p. 252–257