Le STATEC défini les pôles urbains en fonction de deux critères, sur la base des travaux du LISER menés en 2008 et 2009[1] : la morphologie urbaine, en termes de densité de population et de continuité du bâti et la fonctionnalité, autrement dit le nombre de pendulaires venant travailler dans cette agglomération.
Géographie
La Région Sud couvre approximativement celle des Terres Rouges, ancien bassin minier et industriel du sud du Luxembourg et contigu à celui du bassin minier lorrain. La région Sud est contigüe à la première couronne de l'agglomération de Luxembourg.
Ancien bassin minier et sidérurgique, la région Sud a vu au cours du XXIe siècle une importante reconversion et diversification économique qui s'est caractérisée notamment par la création du quartier Esch-Belval sur d'anciennes friches industrielles et l'installation de l'université de Luxembourg[4].
Pour accompagner ce développement économique, un premier syndicat intercommunal dénommé Observatoire régional Sud est créé en 1999 puis est transformé en 2003 pour devenir le Syndicat de communes pour la promotion et le développement de la région du Sud ou plus communément Pro-Sud ; toutefois il est dépossédé par la législation de plusieurs compétences dont celles en matière de planification régionale, ce qui fait douter le syndicat de sa survie et incita certaines communes membres comme Kayl à vouloir le quitter[5].
Le périmètre du syndicat est toutefois plus large que celui du pôle urbain puisqu'il regroupe, outre les huit communes du pôle, les communes de Bettembourg, Käerjeng et Mondercange[6].
Notes et références
↑Atlas démographique du Luxembourg, STATEC, , 75 p. (lire en ligne)