Il obtient un succès et une critique favorable dans le Paris fin-de-siècle. Au Salon de 1890 il reçoit une mention honorable avec sa peinture Tritons[3] et une médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1900 avec son Enterrement de Sainte-Catherine d'Alexandrie[4]. L'État français acheta 13 de ses œuvres pour le musée du Luxembourg, dont Après le Bain ou La Toilette (1904)[5], et les musées de province. Il passe du temps à peindre à la colonie artistique d'Étaples dans le nord de la France, aux côtés d'autres Australiens, dont Hilda Rix Nicholas, James Peter Quinn et Edward Officer[6].
Son sujet préféré est les portraits de femmes. Mais il peint également des paysages et des allégories, dans un style décrit par le critique Robert Hughes comme : Un Luxueux dialogue avec le visible. En 1911, ses toiles sont exposées dans 9 collections publiques européennes. Sensuelles et intimes, ses peintures se distinguent de celles alors à la mode en Australie, où sont privilégiés les thèmes patriotiques de l'époque de la fédération. Il retourne à Melbourne en 1933 où il meurt [7].
Collections publiques
Pas-de-Calais, collection du département : Fishing Boats at Étaples, dit aussi, Boats preparing to leave, Étaples, 1895, huile sur toile marouflée sur carton[8].
Galerie
Portrait d'Hilary Mackinnon, future Mme J. S. Reid, 1913.
↑Musée du Touquet-Paris-Plage et Marie-Françoise Bouttemy, Lumière d’Opale : Les peintres étrangers de la colonie d’Étaples (1880-1920), Le Touquet-Paris-Plage, Aprim & Henry 62170 Montreuil, , 75 p. (ISBN978-2-9580069-0-7), p. 67