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Rufus, acronyme de « the Reliable USB Formatting Utility (with Source) » (en français : l'utilitaire fiable de formatage USB (avec les (codes) sources), est un logiciel libre et, par conséquent, open-source sous licence publique générale GNU. Il permet de créer des supports bootable (live USB) sur un périphérique externe comme une clé USB.
Il est développé par Pete Batard d'Akeo Consulting, à titre personnel.
Présentation
Disponible sous Windows, son objectif premier est de permettre au plus grand nombre de créer des live USB sur un périphérique externe en une seule opération, sans connaissances particulières, minimisant les erreurs humaines et s'assurant également de l'intégrité du support et de la fiabilité des opérations effectuées (pendant l'écriture). Ça permet de minimiser les instabilités de l'installation d'une image disque sur un périphérique, afin de maximiser les chances de démarrage dans des cas de figures non anticipés.
Rufus s'appuie, pour sa conception, sur d'autres logiciels libres bien connus, dont notamment :
E2fsprogs (pour sa vérification de blocs défectueux) ;
Syslinux (gestionnaire d'amorces (bootloader) en ext, BTRFS, FFS, UFS, FAT, vFAT, et NTFS)[4] ;
ms-sys (pour la création/modification de secteurs de boot Windows).
Historique
Rufus était à l'origine conçu[5] pour remplacer HP USB Disk Storage Format Tool for Windows[6], qui était utilisé principalement pour créer des live USB DOS, constatant que Windows n'incluait aucun autre outil natif pour ce besoin. Entre-temps, Windows USB/DVD Download Tool (WUDT), un outil de Microsoft, fût diffusé (sous la licence libre GPLv2 depuis [7]), mais reste cependant rudimentaire et limité comparativement à Rufus.
Les versions marquantes
v1.0.3 : la première version distribué de Rufus (les précédentes étant uniquement interne : alpha[8]), sorti le . Elle supportait uniquement MS-DOS.
v1.4.2 - support du protocole USB UAS (ou UASP, 'P' pour protocole) : il permet de se rapprocher du débit théorique maximum de l'USB, alors que le protocole habituel (BOT) ne permet en pratique qu'un dixième de ce débit.
v2.3 - permet de choisir, lors d'utilisation d'une image hybride, la manière de l'installer (il demandera s'il convient de l'installer en BIOS, en UEFI, ou les deux à la fois).
v2.13 - Lorsque Rufus opère sur le périphérique, il en a l'accès exclusif : cela permet de se prémunir contre certaines collisions/corruptions.
diversité des images : Rufus supporte beaucoup de fichiers .iso, incluant de nombreuses distributions Linux et des .iso d'installation Windows, ainsi que des images disques brutes (y compris compressées). Si nécessaire, il installera un bootloader (une amorce) comme Syslinux ou GRUB sur le périphérique pour le rendre bootable[11].
protection contre l'erreur humaine : certaines actions ou certains choix de l'utilisateur peuvent amener à l'échec de la création du live USB, à un formatage erroné ou à un PC inopérant. Des sécurités sont donc mises en œuvre pour les corriger comme de créer son live USB sur C: (l'emplacement de Windows sur le disque dur actif), par exemple.
contre-mesures : Rufus permet de contourner certains problèmes apparaissant généralement sur de vieilles architectures, à travers des coches ✓ (« Options avancées »).
portabilité : l'ajout d'un « p » au nom de l'exécutable permet d'exporter les paramétrages dans un fichier, et de rendre ainsi l'état de l'interface indépendante du PC sur lequel il est lancé.
↑(en) « Update on the Windows 7 USB/DVD Tool », ...à l’entrée du week-end, la firme de Redmond a bien confirmé que du code protégé par la licence GPL v2 avait été utilisé dans son application. À ce niveau-là, Microsoft n’avait guère d’option : soit retirer définitivement le logiciel, soit le publier à nouveau, mais sous licence GPL v2 cette fois. Microsoft a choisi finalement la deuxième solution., sur Port25 (blogs.technet.microsoft.com), (consulté le )