La rue tiendrait son nom d’un de ses anciens commerçants. Au XVIIIe siècle, l’un des marchands de la rue avait pour habitude d’étendre un tapis de couleur verte à sa fenêtre, qui lui servait en d’enseigne.
Historique
Entre cette rue et la Canebière se trouvait le couvent des frères Mineurs construit en 1215 où a été enterré Saint Louis d'Anjou. Ce couvent a été détruit en 1524 pour faciliter la défense de la ville lors du siège de Charles III de Bourbon, connétable aux ordres de Charles Quint.
Auparavant nommée « rue Saint-Louis », elle est renommée « rue Tapis-Vert »[1].
Toutefois, un document des Archives municipales de Marseille (HH 397), de novembre 1701, fait déjà état de la « rue du Tapis-Vert » et ne semble pas la considérer comme nouvelle...
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Au n° 22, façade de l’ancien couvent des récollettes dans lequel s’installèrent les pères de la Merci qui, comme les Trinitaires, rachetaient les captifs. Cette congrégation des pères de la Merci est supprimée en 1787. Les locaux de ce couvent furent réaménagés en 1788 pour y installer la première Monnaie de Marseille[2].
↑L'architecte J. D. Antoine et son élève Vivenel [Cyr-Jean-Marie] par Victor-Eugène [E.] Grave, Réunion des Sociétés des Beaux-Arts des départements, 1902, XXVI, 540-557 (499)
↑Gérard Lanux. La rue du tapis Vert : Un subtil concentré de toutes les nuisances marseillaises. La Marseillaise, 5 aout 2015. Lire en ligne