Cette rue, comme son nom l'indique, est à l'origine une douve creusée en 1591 le long des remparts de la ville, au niveau de la porte Saint-Nicolas, comme c'est le cas de la rue de l'Arche-Sèche au niveau de la porte Sauvetout. Il est alors tenté de mettre ces douves en eau en détournant le cours de l'Erdre, mais cette opération n'aboutit pas[1]. Par la suite, cette douve devient un dépotoir[2]. Des terrains de cette zone sont appelés « fossés Saint-Nicolas » au XVIIIe siècle. Les constructions en bois y sont « un danger perpétuel d'incendie ou d'accidents en tombant sur la rue ». La construction d'arches sèches, semblables à celle franchissant la rue du même nom, évoquée par la municipalité, reste lettre morte[3].
↑Xavier Trochu et Jean-Pierre Sauvage, du Comité de recherches sur la Seconde Guerre mondiale en Loire-Inférieure, « Nantes - Bombardement du 16 septembre 1943 », archives municipales de Nantes (consulté le ).
↑« des Vieilles-Douves (rue) », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
Stéphane Pajot, Nantes vieux cafés et commerces, Saint-Sébastien-sur-Loire, d'Orbestier, , 222 p. (ISBN978-2-84238-133-2).
Université de Nantes. Service formation continue dont université permanente, Çà et là par les rues de Nantes, Nantes, Reflets du passé, , 207 p. (ISBN2-86507-016-6).