Fils du comédien et bruiteur Marcel Giguère, Roger Giguère commence sa carrière en suivant les traces de son père. Il fait ses premières armes comme bruiteur à la radio montréalaise CKAC, avant de se diriger vers la télévision, où il devient bruiteur pour les émissions du Capitaine Bonhomme diffusées sur Télé-Métropole.
Entre 1967 et 1970, toujours à Télé-Métropole, il anime La Cabane à Midas, une émission où il crée la marionnette Midas, fidèle compagnon de l'Oncle Pierre, joué par Désiré Aerts. Par la suite, de 1970 à 1972, il poursuit l'aventure avec Midas et l'Oncle Pierre dans l'émission Chez le prof. Pierre.
C'est en 1976 qu'il connaît un véritable succès avec la création de la marionnette Monsieur Tranquille (Lesley de son prénom) dans la série Patof voyage. L'année suivante, après le succès de la chanson Madame Thibault, Monsieur Tranquille devient l'animateur de ses propres émissions à Télé-Métropole.
Parallèlement, en 1977, Roger Giguère amorce une carrière de comédien et humoriste, notamment dans l’émission de variétés Les Tannants aux côtés de Pierre Marcotte et Shirley Théroux. Il joue également pendant de nombreuses années au Théâtre des Variétés de Montréal, aux côtés de Gilles Latulippe, et participe à plusieurs productions estivales dans divers théâtres d’été.
En 2010, il entame sa 13e saison au Théâtre d’été du Centre culturel de Drummondville[1],[2]. Le de la même année, après plusieurs années d'absence à la télévision, il fait une apparition remarquée à l'émission Fidèles au poste, où il réincarne Monsieur Tranquille pour interpréter son succès Madame Thibault en direct.
Après le décès de son ami Gilles Latulippe le , Roger Giguère révèle aux médias qu'il est lui aussi atteint d'un cancer du poumon depuis près de quatre ans.
Roger Giguère décède à Montréal dans la nuit du 27 au [3].
Monsieur Tranquille interprète « Faut pas me chercher » (avec Patof), « Madame Thibault », « Pepperoni » et « Les monstres »; Itof interprète « En pleine face », « Le roi des espions », « Je suis bon malgré tout » et « Pour tromper l'ennemi »; Boulik interprète « Je n'aime pas les chats » (Les Disques Mérite, compilation)