Il tire son nom dans un premier temps de sa forme caractéristique de crête de dragon[1] mais surtout de la légende bretonne du dragon d'Élorne.
Dans la légende arthurienne, le dragon est l’ennemi spécifique des chevaliers et les traditions populaires ou littéraires nous ont transmis quelques figures de chevaliers tueurs de dragons. Au VIe siècle, trois chevaliers[2], Jacques de Néventer, Jean-Baptiste Derrien et Barnabé de Riek viennent en aide à Élorn[3] qui avait été désigné par le roi Bristokus comme prochaine victime d'un dragon terrifiant la région. Le dragon fut si surpris d'être défié par 3 chevaliers qu'il se laissa appréhender et conduire par la bride jusqu'au château du roi Bristokus.
Pour les remercier, le roi donna à chacun la main d'une de ses filles : Edmée, Valentine et Clémentine. Depuis le château, ils commandèrent au dragon de se jeter dans la mer. Ainsi, aujourd'hui, il s'agirait du dos du dragon d'Élorn qui repose sur les fonds marins[4] au large de Saint-Malo[réf. nécessaire].
↑Kenchington, E., Associations of demersal fish with sponge grounds in the Northwest Atlantic Fisheries Organization Regulatory Area and adjacent Canadian waters = Associations de poissons démersaux avec les fonds marins dominés par les éponges dans la zone réglementée par l'Organisation des pêches de l'Atlantique Nord-Ouest et dans les eaux canadiennes adjacentes, Fisheries and Oceans Canada, Canadian Science Advisory Secretariat, (OCLC755609375, lire en ligne)
↑Montémont, Albert, 1788-1861., Bibliothèque universelle des voyages effectués par mer ou par terre dans les diverses parties du monde, depuis les premières découvertes jusqu'à nos jours : contenant la description des mœurs, coutumes, gouvernemens, cultes, sciences et arts, industrie et commerce, productions naturelles et autres, , 471 p. (ISBN978-0-659-12367-1 et 0-659-12367-3, OCLC1107543998, lire en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
O-L. AUBERT, Légendes traditionnelles de la Bretagne, Bretagne, Louis Aubert, éditeur, , p. 55