Cette série, tirée de l'œuvre de Claude Robinson, est naturellement une parodie du célèbre roman Robinson Crusoé de Daniel Defoe.
Synopsis
En 1787, le jeune Robinson Sucroë, journaliste au quotidien New York Herald[4], décide de devenir naufragé volontaire sur une île déserte et de faire partager ses aventures aux lecteurs du journal. Arrivé sur l'île, il découvre que cette dernière est occupée par la tribu des Touléjour originaires d'Europe et par deux équipage de pirates, l'un français et l'autre anglais.
Robinson fait alors la connaissance de Mercredi à qui il confie rapidement la rédaction de ses chroniques. Mais Julius Uglyston, un journaliste jaloux, découvre la supercherie et cherche par tous les moyens à démasquer Robinson…
Un des épisodes de la série met en scène Charles Darwin. Or cela est impossible, puisqu'il est stipulé dans le premier épisode intitulé l'île du Tourteau que l'action se passe en 1787 et que Charles Darwin est né en 1809.
Les entreprises Cinar, France Animation et Ravensburger ont à l'époque copié le concept de Claude Robinson et affirmé qu'il avait été créé par Christophe Izard[5]. Le , le juge québécois Claude Auclair a reconnu que la maison de production Cinar et ses ex-dirigeants Ronald Weinberg et sa femme, feue Micheline Charest, l'ont volé, physiquement et intellectuellement, en plagiant l'histoire, les personnages et les dessins de Robinson Curiosité, la série pour enfants qu'il a imaginée au début des années 1980 et qu'il leur avait présentée pour qu'ils l'aident à la vendre à des producteurs américains[5],[6],[7].
Les copies originales ont été détruites en 2009 par Claude Robinson à la suite de la réussite de son procès[8]. Il a détruit certaines des bobines de manière originale dans l'émission télévisée satirique Infoman. Le jugement a été porté en appel par les sociétés jugées coupables[9]. Malheureusement pour elles, dans un jugement rendu le , les trois juges de la Cour d'appel du Québec ont confirmé le verdict, leur donnant comme seule consolation une diminution majeure des dommages à payer à Claude Robinson[10]. La décision est portée en Cour Suprême du Canada, où les juges ont encore une fois tranché en faveur de Claude Robinson[11].