La description du culte et des incantations à Rubigo est due notamment à Ovide qui donne des informations contradictoires :
« Lorsque avril atteindra les six jours qui lui restent,
la saison du printemps sera au milieu de sa course ;
en vain tu chercheras le bélier d'Hellé, l'Athamantide ;
les averses donnent le signal et le Chien se lève. »
Le premier vers donnerait 6 jours avant la fin d'avril.
Mais le premier vers le situe à la moitié du printemps , donc en début mai
Le troisième vers lors du coucher de la constellation du Bélier et du lever de la constellation du chien . Or Columelle fixe au onze, avant les calendes d'octobre, le commencement du coucher du Bélier
Selon Ovide , on y prie le dieu Robigus (dieu des cultures) de bien vouloir épargner la future récolte des maladies telles que la rouille (en latin rubigo ou robigo) ou la nielle des blés du blé[2]. Un flamine se rendait au bois sacré du dieu pour livrer aux flammes l'encens, le vin, les entrailles d'une brebis, ainsi que des organes d'un chien roux (éclat du soleil). Ainsi, on dit aussi ‘‘la fête des chiens roux’’.
↑(en) Frank M. Dugan, « Fungi, folkways and fairytales: Mushrooms and mildews in stories, remedies, and rituals, from Oberon to the Internet », North American Fungi, vol. 3, no 7, , p. 23-72 (DOI10.2509/naf2008.003.0074)